• Découverte #28 -Awa Koi-

    Synopsis

    Ce manga est sorti chez nous début juillet 2018. La mangaka, Minami Kanan est connue en France pour « Tsubaki Love », « Marié mais pas trop » ou encore « Honey x Honey ». La série a été licenciée par Panini. Voici un résumé de l'histoire : Trouver l’amour pour la première fois ? Pas si facile lorsqu’on a suivi toute sa scolarité dans des classes non mixtes... Yuka a 16 ans et n’a jamais eu de petit copain, mais elle a un plan diabolique pour que cela change : à son entrée au lycée, elle s’arrange pour intégrer LE groupe de filles cools de sa classe pour être invitée à un rancard commun. Malheureusement pour Yuka, le jour tant espéré arrive, mais rien ne se passe comme elle l’espérait.

    Manga news

    Informations

     
    Titre Original :  泡恋
    Titre : Awa Koi
    Auteur : Minami Kanan
    Type : Shojo
    Éditeur vf : Panini
    Nombre de tomes : 2 (VF) / 3 (VO)

    Disponible en version numérique

     
     
     
     
     

     

    Review du tome 1

    /!\ Attention, possibilité de SPOIL /!\

    Commentaire avant lecture : pour la jaquette, elle est très colorée surtout pour la version française. En effet, j'ai l'impression que la version japonaise est plus pâle. En ce qui concerne le titre, c'est le même qu'au Japon mis à part que nous il est écrit en romaji (caractères de l'alphabet romain utilisés dans le cadre de l'écriture japonaise). Quand on le traduit, il signifie Bulle, pour le moment je ne vois pas vraiment le rapport entre le titre et l'histoire mais peut-être que par la suite, cela prendra tout son sens. J'ai juste un petit souci au niveau de la qualité de la brochure : les premières feuilles sont déjà en train de se décrocher et ce n'est pas le premier manga qui me fait ça, « Rockin' Heaven » m'a fait la même chose et cette série est sortie chez le même éditeur.

    Découverte #28 -Awa Koi-Cette série n'est pas la première que je lis de l'auteure donc je me suis laissée tenter par cette nouvelle série et je n'ai pas été déçue. En effet, ce premier tome m'a charmé. Seulement 4 chapitres, mais c'est assez pour accrocher son public. D'un premier coup d’œil, on pourrait se dire que l’histoire est classique et que c'est du déjà-vu, mais au-delà de ça j'ai énormément apprécié la morale / leçon de vie que l'auteure nous fait à travers l'histoire et le personnage de Yuka. Je trouve que c'est un problème tout à fait contemporain surtout dans notre société actuelle.

    L'histoire est assez prévisible mais il est vrai que je ne m'attendais pas à un tel rebondissement [SPOIL] je m'attendais à cette fausse amitié, mais je ne m'attendais pas à ce que la "rupture" soit si directe après l'élection du nouveau bureau des élèves [Fin du SPOIL]. Ainsi Yuka va vite se rendre compte qu'elle a fait une énorme erreur et qu'elle s'est mal comportée vis-à-vis de Ririko et des autres filles avec lesquelles elle traîne. Elle se retrouve toute seule mais a un groupe de substitution, celui du BDE, mais elle est encore rejetée. Et c'est au moment où elle se sent la plus seule, qu'arrive le beau jeune Nanase, qui auparavant lui a dit "je ne veux plus jamais te revoir". Et c'est grâce à lui mais également à Kagaya (une des comptables du BDE) qu'elle comprend certaines choses.

    Du côté des personnages, ils sont assez clichés malheureusement, notamment les principaux. En effet, Yuka est la parfaite fille niaise et parfois totalement stupide [SPOIL] d'où tu peux penser que tes amis ont perdu leur bracelet alors qu'ils sont tous les trois dans la même POUBELLE [Fin du SPOIL] avec un côté enfantin qui fait évidemment craquée le bad boy de service mais qui est en fait gentil. C'est assez insupportable de voir comment les protagonistes féminins des Shōjo, ont toujours une vision faussée de l'amour. En effet, il faut bien mettre en évidence qu'elle veut un copain (beau évidemment) peu importe qui et qu'elle est prête à utiliser d'autres filles, notamment des populaires sinon ça ne marche pas, pour en "pêcher" un. Après ces erreurs permettent à l'auteure de faire avancer le personnage et de le faire mûrir, montrant le bon fond de Yuka malgré ses méthodes peu conventionnelles et cela permet de faire passer une petite morale au lecteur par la même occasion.

    Ensuite, pour ce qui est du garçon, évidemment il est intrigant parce que le premier tome pose beaucoup d'interrogation à son sujet. Surtout qu'il n'est pas logique à sa manière d'agir, un jour il repousse Yuka et le lendemain il l'aide. Surtout que Ririko voulait dire quelque chose à Yuka au sujet du garçon, mais s'est finalement tue. Pour ce qui est des personnages secondaires, ils ne sont pas tellement introduits, on ne les a qu'entre-vu, alors j'espère que dans les tomes à venir, l'auteure prendra la peine de les développer.

    Graphiquement c'est très beau, on retrouve bien le trait de l'auteure avec ses immenses yeux qui font les deux tiers de la tête. Au moins, les émotions sont parfaitement transmises grâce à ça. Je suis ravie de constater que ses personnages ne sont pas une copie conforme de ses autres séries.

    Conclusion

    C'est l'une de mes séries coups de cœur de l'été. Les dessins sont vraiment beaux et l'histoire n'est pas tellement originale mais elle a un petit côté "jamais vu" que j'aime beaucoup. Excellente surprise pour moi, je vous le conseille vivement. Après, ce n'est pas le Shōjo de l'année, mais il peut être très sympathique à lire et la suite promet d'être  intéressante.

     
     
     
     

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  • Synopsis

    Ce manga est sorti chez nous juillet 2018. C'est la première série de l'auteure à sortir en France. Voici un résumé de l'histoire : Dans le restaurant où elle travaille, An assiste à une demande en mariage qui se solde par le rejet du jeune homme, dévasté. Émue, elle ignore qu’elle vient de rencontrer son futur professeur ! Ce dernier affiche pourtant devant sa classe une grande confiance en lui. Commence alors une relation amicale inattendue et tendre et An prend une décision ferme : le professeur Furuya est à elle !

    Manga news

    Informations
    Extrait du volume 1 : www  
    Titre Original :  古屋先生は杏ちゃんのモ  / Furuyasensei wa An-chan no Mono  
    Titre : This teacher is mine
    Auteur : Kasumi Yûko
    Type : Shojo
    Éditeur vf : Soleil Manga
    Nombre de tomes : 3 (VF) / 6 (VO)

    Disponible en version numérique

     
     
     
     
     

     

    Review du tome 1

    /!\ Attention, possibilité de SPOIL /!\

    Commentaire avant lecture : j'ai une grande préférence pour la couverture japonaise : www (pour les curieux), mais je dois avouer que la jaquette française correspond plus au thème de l'histoire avec le fond "salle de classe" et son fameux tableau vert.

    L'histoire commence directement avec la rencontre de nos deux protagonistes principaux et cela est tout à fait original pour moi dans le sens où j'ai l'habitude de voir quelques pages exclusivement avec l'héroïne ou le héros comme dans Good Morning Little Briar Rose. En effet, dès le début du premier chapitre, An, notre jeune protagoniste, apparaît en serveuse et a pour but d'emmener un gâteau au moment où un client, l'autre personnage principal, fait sa demande en mariage. Malheureusement, c'est un fiasco et il se fait jeter. Il commence à verser quelques larmes tandis qu'An lui tend un mouchoir. Quelle rencontre étrange. Elle ne gardera pas une image positive de ce client trop sensible et pleurnicheur. Mais ce qu'elle ne savait pas, c'est qu'elle allait le revoir le lendemain en tant que professeur principal.

    Alors il est vrai que c'est très classique de voir une élève tombée amoureuse de son professeur, on vit ça souvent dans les mangas comme par exemple dans Switch Girl, mais ici, on peut dire que c'était mal parti. En effet, après l'affreuse première impression que Furuya a donné à An lorsqu'ils étaient au restaurent, comment être sous le charme d'un tel homme. Elle a même du dédain pour lui parce que "son altruisme frôle la stupidité" et l'aide a transporté des cartons. Malgré un avis très négatif à son sujet, elle commence à voir en lui un homme bon, sincère, généreux et mature. Mais nous sommes encore au premier chapitre, sans doute toujours au premier jour de cours ou sinon la première semaine et les sentiments sont déjà là. Pour ma part, je trouve que l'histoire d'amour va trop vite surtout que l'héroïne est censée ne pas être intéressée par l'amour.

    En effet, pour ce qui est des personnages, nous avons donc la classique jeune lycéenne qui n'a jamais eu de copain et qui n'est jamais tombée amoureuse parce que cela ne l'intéresse pas. Dès lors, ce personnage m'a fait penser à l'héroïne de Bye bye Liberty qui pense exactement la même chose à propos de ce genre de chose et qui, en plus, a un peu le même caractère qu'elle, un caractère fort. C'est rare pour le souligner, mais An est une de fille "normale", loin des protagonistes Shojo habituelles, elle est dégourdie, franche, moqueuse et mature avec tout de même un côté sensible. D'autre part, nous avons Furuya, un homme assez maladroit pour un enseignant, comme par exemple lorsqu'il se cogne contre la porte en essayant d'entrer dans sa salle de classe. Il veut donner une image classe de lui à ses élèves ce qui fait qu'il a la côte auprès des jeunes filles, mais se montre naturel avec An vu qu'elle connaît son vrai visage d'homme peu sûr de lui. Tout comme notre héroïne, il est loin du cliché bad boy ou du parfait chevalier servant.

    Je suis convaincu que beaucoup des lectrices s’identifieront au personnage d'An tant grâce à son caractère, mais également dû au contexte. En effet, combien de filles sont déjà tombés amoureuses de leur professeur ou ont simplement eu un petit faible pour l'un d'eux. An n'échappe pas à la règle et s'empresse de lui avouer, mais avec beaucoup de sérieux, il repousse son élève qui n'est pas prête de laisser tomber pour autant.

    Cependant, le tome 1 ne pouvait pas se finir sur une si bonne note, c'est alors qu'apparaît enfin le premier vrai cliché : l'arrivée d'un nouveau personnage masculin qui laisse envisager un possible triangle amoureux. Yuto, c'est son nom, est l'archétype du bad boy Shojo, il m'a d'ailleurs fait penser à Kyouya dans Wolf Girl & Black Prince, ils ont le même caractère du mec trop sûr de lui, qui pense tout savoir et qui prend les filles pour des idiotes inutiles. Évidement, il commence à s'intéresser à notre héroïne et je suis sûre qu'à l'avenir, il va tomber amoureux d'elle parce qu'au fond, il n'est pas si mauvais que ça. Mais l'entrée en matière de cet élément perturbateur permet à l'histoire d'avoir un nouveau point d'ancrage au côté humoristique de la série. En effet, la série est très rafraîchissante grâce à l'humour que l'auteure a su donner avec la relation An x Furuya, mais également la relation An x Yuto.

    FURUYA SENSEI WA AN CHAN NO MONO © 2016 by Yuko Kasumi / SHUEISHA Inc.

    J'ai vite accroché à l'histoire malgré le déjà vu de cet amour interdit, pour le moment à sens unique. J'aime beaucoup les personnages principaux et pas seulement à leur caractère assez original, ils sont très attachants et l'évolution de leur relation est intéressante. Je ressens une certaine complicité qui s'installe entre les deux [SPOIL] notamment au moment où il fait cours à sa classe tout en s'adressant indirectement à An, lui présentant ses excuses et acceptant que les sentiments de son élève était bien de l'amour et non pas de l'admiration envers un aîné [Fin du SPOIL].

    J'ai particulièrement aimé ce manga alors que quand j'y réfléchis, il n'apporte rien de nouveau au genre, mais l'auteure a su capter l'attention de son lecteur avec des personnages authentiques et réels dans un contexte parfaitement fondé. Yuko Kasume aborde des thèmes assez communs comme celui du premier amour tout simplement, mais de manière beaucoup plus mature et adulte que dans d'autres Shojos justement grâce à ses personnages. A travers ces derniers, il propose aux lecteurs une réflexion sur l'amour, la sincérité des sentiments ou encore sur la signification d'une véritable relation amoureuse. 

    En ce qui concerne les dessins, ils sont très beaux, je n'ai rien à redire. Ils correspondent parfaitement au style Shojo et sont très mignons. De plus, les fonds ne sont pas inexistants quelque chose de rare en ce moment dans mes lectures.

    Conclusion

    Gros coup de cœur pour moi. J'ai longtemps hésité à l'acheter, c'est d'ailleurs pourquoi je vous en parle plusieurs mois après sa sortie en France, mais je ne regrette pas mon achat. C'est un peu maladroit de la part de l'auteure de mettre en place une histoire où le développement des sentiments des uns et des autres est plutôt rapide alors qu'elle aborde le sujet du premier amour avec beaucoup de sérieux. Les personnages appuient le côté réaliste du scénario grâce à leur authenticité. Humour et Amour sont au rendez-vous et notre vieil ami "triangle amoureux" pointe le bout de son nez. Agréable lecture que je vous recommande.

     
     
     
     

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  • Dragon Slayer

    Informations
    Studio d'animation : ufotable 
    Saison : 2019
    Licencié en France : Oui
    Editeur VOD : Wakanim
    Nombre d'épisodes : 26
    Bande d'annonce : www  
    Titre Original :  鬼滅の刃 / Kimetsu no Yaiba
    Titre : Demon Slayer
    Auteur : Koyoharu Gotouge
    Type : Shonen
    Éditeur vf : Panini
    Nombre de tomes : 14 (VF) / 23 (VO)
    Extraitwww
    Disponible en version numérique                                                        

     

     

    Synopsis

    Le Japon, au début du XXe siècle. Tanjiro, un jeune marchand de charbon, mène une vie paisible jusqu'au jour funeste où il découvre sa famille entièrement décimée. La seule survivante de cette effroyable tragédie est sa jeune soeur Nezuko qui semble être possédée... Afin de sauver sa soeur et venger sa famille, Tanjiro entame alors une longue quête, dans les pas des mystérieux pourfendeurs de démons. Pour le jeune héros et sa soeur, c'est une longue aventure de sang et d'acier qui commence !

    Review

    Dès sa sortie manga, cette série a connu un véritable succès, c'est pourquoi il fallait que l'anime soit à la hauteur des exigences auxquelles je m'attendais. Je dois dire que je n'ai pas été déçue. J'ai trouvé l'histoire très intéressante dès la première scène du premier épisode où l'on voit le protagoniste principal paniqué, qui porte sur son dos une jeune fille ensanglantée et presque morte. C'est un très bon choix de montrer aux spectateurs le présent pour ensuite remonter le temps et raconter ce qui s'est passé avant, cela attise la curiosité et on veut comprendre comment les choses en sont arrivées là.

    Un shōnen à la limite du seinen

    Dragon SlayerComme dit précédemment, on est très vite happé par l'histoire. Les bases sont posées en peu de temps, en nous montrant notamment dans quel environnement familial ont grandi nos héros, ce qui nous permet de mieux comprendre la psychologie des personnages et la force de leurs liens. C'est pourquoi Tanjiro est si déterminé à trouver un remède pour sa sœur et qu'il doit être l'un des rares pourfendeurs de démons à avoir de la pitié pour eux. Les scènes où ils les tuent sont d'ailleurs assez touchantes pour la plupart. J'aime beaucoup comme on nous montre le côté des plus horribles des démons mais d'un autre côté, quand ils sont à la limite de la mort, on nous les montre avec un côté plus humain. Le spectateur aussi peut prendre part à l'histoire et ressentir de la compassion pour ces créatures tout comme le héros.

    L'histoire est tout de même assez sanglante, si vous êtes sensible à la vu du sang ce n'est pas un anime pour vous. En effet, tout au long de l'anime nous aurons droit à des scènes non-censurées de cadavres sans vie, inondés de sang et des combats plus ou moins violents. Je trouve Demon Slayer plus psychologique et mature comparé aux mangas du même genre.

    "Ta famille n'aurait pas été tuée si tu avais un peu de bon sens !" - Giyu Tomioka

    Des personnages de qualités

    Ce que j'ai particulièrement trouvé dommage, c'est que l'auteur introduit des personnages à l'histoire pour aider Tanjiro dans sa quête, mais ceux-ci nous sont que très brièvement présentés. Je peux prendre par exemple Giyu Tomioka dont on ne saura rien avant la fin de la saison 1 alors qu'il est apparu dans la moitié du premier épisode. Après cela peut être un choix intéressant par la suite, mais si l'on s'arrête au 26ᵉ épisodes, on ne connaît presque personne excepté les protagonistes principaux.

    Un protagoniste haut en couleur et un autre plus discret

    Tanjiro nous est présente comme un bon garçon serviable, aimant sa famille plus que tout et fraîchement la nouvelle figure paternelle de ses frères et sœurs. On nous montre également son don exceptionnel pour sentir les odeurs ce qui lui donne un avantage considérable en tant que pourfendeur par la suite. Contrairement au héros de shōnen habituel ce n'est pas un simple d'esprit qui ne pense qu'à manger et se battre, toutes ses actions sont guidées par ses sentiments et voir un personnage aussi humain qui n'a pas peur de pleuré ou de montrer ses faiblesses, ça rend le personnage attachant. Au-delà de ça, presque toute l'histoire nous est raconté à travers Tanjiro, de ce fait le spectateur ne peut que s'y attacher.

    En ce qui concerne Nezuko, c'est assez différent. Alors que le début on ne se concentre que sur Tanjiro, on apprend à la connaître réellement que plus tard. On la croise vaguement en tant qu'humaine et par la suite elle ne fait que dormir si elle ne se bat pas. Mais elle est très touchante ce qui est dommage c'est d'apprendre et comprendre ce personnage à travers des souvenirs, des visions, son frère mais Nezuko reste très émotive et humaine même en tant que démon et ses émotions sont visuellement très compréhensibles pour les spectateurs.

    Alliés et ennemis

    Pourtant je ne dirais pas qu'ils sont les seuls qu'on peut apprécier. Au cours de leurs missions, Tanjiro et Nezuko rencontreront de nombreuses personnes des alliés pourfendeurs, des alliés improbables mais également de nombreux ennemis dont le fameux Muzan Kibutsuji. En tant que spectateur, il n'est pas apparu beaucoup de fois, mais il est totalement différent des démons qu'il a créés qui eux sont innocents dans le fond, ce sont justes des victimes qui sont devenus des mangeurs d'hommes. Muzan est sans pitié et n'hésite pas à tuer mais c'est un personnage très énigmatique que j'ai hâte de voir se dévoiler.

    Parmi les pourfendeurs, nous avons Zenitsu et Inosuke qui deviendront des amis du héros. On ne les connaît encore que très peu même si l'auteur nous a montré quelques scènes de leur passé mais je les trouve tout aussi adorables que les protagonistes principaux. Ils sont tous très différents entre Zenitsu qui a peur de mourir mais qui ne serait prêt à n'importe quoi pour une femme quitte à se ruiner, et à l'opposé complet nous avons Inosuke, un sauvage sans manière qui veut simplement montrer que c'est lui le plus fort. C'est vraiment à partir du moment où ces deux-là entrent en scène, que l'anime prend une tout autre tournure et l'histoire comment à être un peu plus légère et drôle.

    Dragon SlayerDragon Slayer

    Les graphismes et la bande-son : des points forts de l'anime

    Graphiquement, je n'ai rien à redire tellement c'est beau. Malgré le fait que l'anime soit plus un dark anime, dans le sens où les démons vivent de nuit du coup tout se passe quasiment de nuit, c'est coloré. Et pour accompagner le tout, les musiques de la série sont vraiment fantastiques que ce soit lors des combats ou des scènes tristes, elles vont carrément vous mettre dans l'ambiance et vous faire verser votre petite larme. Rien que le générique, au bout de 2 épisodes on commence déjà à le fredonner.

    Avis Positif 17/20

    Pour ma part, j'ai eu un véritable coup de cœur pour cet anime. On est entraîné dans la série dès le début et on a du mal à décrocher. L'histoire n'est pas forcément originale, quoique, mais elle a ce petit quelque chose qui fait qu'on adore. Entre des personnages charismatiques, des graphismes à tomber à la renverse et une bande-son du tonnerre, je suis convaincue que vous serez nombreux à être conquis. C'est très bien raconté, aucune minute n'est perdu dans des dialogues inutiles, des flashbacks inutiles. Quand on regarde l'anime on se rend compte que rien n'a été fait au hasard et c'est simplement un plaisir à regarder. J'ai hâte de voir ce qui va suivre dans le film "Le train de l'infini" qui ne devrait pas tarder à sortir chez Wakanim.


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  • Dragon Ball Super

    Informations
    Studio d'animation : TOEI Animation
    Saison : Eté 2015
    Licencié en France : Oui
    Nombre d'épisodes : 131
    Bande d'annonce : www
     
    Titre Original : ドラゴンボール超 (スーパー)
    Titre : Dragon Ball Super
    Auteurs : Toriyama Akira et Toyotaro
    Type : Shonen
    Éditeur vf : Glénat
    Nombre de tomes :
    En cours 4 (VF) / 8 (VO)
    Extraitwww
    Disponible en version numérique   

     

    Synopsis

    Les mois ont passé depuis le terrible affrontement entre Goku et Majin Boo… Mais après une période de paix, une nouvelle menace s’abat encore sur la Terre !! Et cette fois, les ennemis viennent de “l’univers 6”… Qu’est-ce que ça signifie ?!
    Voici enfin la suite tant attendue et totalement inédite de Dragon Ball, sur une idée originale d’Akira Toriyama lui-même !!

    Review

    Dragon Ball SuperLes séries Dragon Ball sont sans doute les séries les plus connues de tous les temps et resteront une référence dans le monde du manga. Même ceux qui n'en lisent pas connaissent la licence et ça a été adapté en tout ce qui peut être vendu : jeux vidéo, films, figurines, etc. Cependant, la série a connu un énorme flop en 1996 avec Dragon Ball GT où le nombre d'épisodes (64) dénonce ce non-succès comparé aux œuvres précédentes, en même temps, elle n'était pas adaptée du manga original d'Akira Toriyama. Petite parenthèse pour parler du manga DBS, comme j'en ai parlé dans un autre article : www, le manga et l'anime ont pas mal de différences et beaucoup de moments passent très vite ou sont même survolés dans la version papier à tel point que, pour moi, le manga est une petite et plutôt mauvaise adaptation de l'animé. A part cela, je me demande pourquoi cette série commence après l'arc Majin Boo et pas après le dernier épisode de DBZ ?

    Je tiens à annoncer que je n'ai pas vu tous les épisodes, je me suis arrêtée à l'arc Golden Freezer comme j'aime l'appeler. Donc il se peut que ce que je vais dire ne corresponde pas par rapport aux autres épisodes, sans doute les choses se sont améliorées au fur et à mesure des épisodes. Je précise aussi que j'ai principalement regardé la vostfr, mais les quelques épisodes vus en vf ont été fort sympathiques à regarder, j'ai beaucoup aimé entendre les mêmes voix que dans DBZ, exepté la voix de maître Gaio où l'on retrouve la voix du doubleur de Makarov dans Fairy Tail.

    Bon l'histoire est la même que d'habitude, il y a la paix puis un puissant méchant arrive et tout le monde s'entraîne pour le vaincre et ainsi de suite. De ce côté-là, il n'y a pas vraiment d'originalité, mais après c'est un peu pareil pour tous les shonen. J'ai bien aimé le fait que l'anime s'attarde sur plusieurs épisodes montrant la tranquillité règne sur Terre et où l'on peut voir l'antagoniste arriver petit à petit, cela donne un certain suspense à l'histoire. Cependant, pour ceux qui ont vu les films Battles of Gods et La résurrection de "F", sortis respectivement en 2013 et 2015, les deux premiers arcs ne vont rien vous apprendre de nouveaux et ne vont pas vous intéresser. C'est dommage d'ailleurs d'avoir fait cela, pourquoi ne pas avoir commencé avec une histoire vraiment inédite plutôt que de ressortir de vieilles histoires du placard. En plus, je n'ai pas vu les films, seulement des extraits, et pourtant j'avais l'impression que ces longs-métrages étaient beaucoup plus détaillés que l'anime.

    Du coup, le premier arc dure seulement 14 épisodes pour parler d'un dieu de la destruction par contre l'arc Cell Game de DBZ il fait 28 épisodes. Vraiment c'est ridiculement bâclé, avec une Shenron qui ne sert à rien et qui perd toute sa crédibilité de grand dragon sacré face à Beerus. Bon au moins on peut dire que ça montre clairement le côté surpuissant du dieu de la destruction, de ce point de vu je comprends. L'arc suivant avec le retour de Freezer est aussi ridiculement court. Dans DBZ, l'arc du combat contre Freezer fait 33 épisodes, ici où il est plus fort et tout ça, seulement 13. Du coup, c'est l'une des raisons qui m'a poussé à arrêter de regarder la série. Eh oui... tout comme la moustache de Végéta dans DBGT, il a fallu qu'on s'en prenne encore à lui en démolissant son charisme face à Beerus. Cependant, avec lui, on a une sorte d'explication du pourquoi il est si effrayé par le dieu qui remonte à lorsque Végéta étaient enfant, une sorte de traumatisme, mais même comme ça ce n'était pas crédible... Après, le fait de montrer qu'il a peur de Beerus, montrer que même Goku se fait laminer par ce nouvel ennemi, donne plus d'ampleur à la scéne où Végéta s'énerve après que Beerus frappe Bulma. Cette scène est vraiment très touchante, mais elle l'est encore plus dans le film.

    En ce qui concerne les personnages, ils n'ont pas tellement changé. Goku est toujours aussi naïf et pense toujours à s'entraîner au cas où la Terre soit en danger, Chichi pense encore à l'éducation de son fils (maintenant c'est au tour de San Goten de subir la dur vie scolaire). Du coup, ça me rend vraiment nostalgique. Cependant, comme dit précédemment, je trouve que Végéta s'est fait décrédibilisé et ce, dès le premier arc, les auteurs n'ont eu aucune pitié pour mon personnage préféré.Ce personnage qui représentait le rival de San Goku avec une puissance à peu près équivalente, avec un égo surdimensionné et un charisme ravageur pour les fan... ce personnage a été anéanti en quelques instants. Mais ce n'est pas le seul à s'est fait "détruire", croyez-moi. San Gohan, un personnage que j'adorais petite et qui avait une classe folle surtout lors de son combat contre Cell, est devenu totalement inutile et faible, il n'arrive même pas à faire face plus de 1 minute à Freezer. D'ailleurs, en parlant cet antagoniste, la saga Dragon Ball a introduit beaucoup de personnages alors pourquoi ne pas continuer au lieu de recycler de vieux ennemis, surtout que c'est la deuxième fois que Freezer revient à la vie par "miracle". Il en est de même pour Pilaf et sa bande. J'avoue que là j'ai pas compris, parce que si tu n'as pas vu DB ou les films tu te retrouves face à des personnages que tout le monde connaît mais que toi tu ne sais pas qui c'est. Une autre grosse déception pour moi, au niveau de l'apparition du super sayen divin, là où le travail et l'entraînement était nécessaire pour augmenter de niveau, [SPOIL] ici il a juste fallu le pouvoir de 5 autres sayens, les transmettre à Goku via un rituel, pour que d'un coup il devienne super sayen divin [Fin du SPOIL].

    En ce qui concerne les graphismes, j'ai été déçue. On voit clairement que les chara-design, et tout ce qui va avec, sont récents notamment sur les plans de près, mais la qualité des graphismes ne correspond pas à une saga de cette trempe. Même DBZ faisait bien mieux pour son époque. Non vraiment parfois tu t'arrêtes sur une image et puis tu tombes sur ça : www. Pour reprendre une série que j'ai critiqué il y a pas longtemps, Attack on Titan fait bien mieux alors que le manga est, certes très célèbre, mais n'est pas aussi légendaire de l'univers Dragon Ball. J'ai beaucoup aimé le premier opening et en ce qui concerne la bande-son en général, elle est bonne.

    Avis neutre 11/20

    De manière générale, j'ai simplement été déçue par cette suite. C'est d'ailleurs pour cela que je ne pense pas la continuer. Je m'attendais à beaucoup mieux de la part de cette saga mythique mais que ce soit les graphismes, les personnages et le scénario, pour moi ce n'est pas vraiment du Dragon Ball. Cependant, je dois avouer que regarder les quelques épisodes m'a permis de me rendre compte de toute la nostalgie que je porte envers la saga. J'aurais aimé voir plus de DBZ dans cette suite.


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