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Synopsis
Ruriko a un naevus d'Ota, une tache de naissance bleutée sur le visage. De nature enjouée, elle sait très bien que cette particularité visuelle ne la définit pas, mais lorsqu'on est lycéenne, il est parfois difficile d'accepter son “défaut” physique… Aussi s'en prend-elle violemment à son professeur lorsqu'elle croit qu'il se moque de son apparence. Mais ce dernier lui avoue qu'il souffre de prosopagnosie, un trouble de la reconnaissance des visages rendant impossible l'identification des visages humains. Ce n'est donc pas une tache, mais une belle aura bleue qu'il voyait sur le visage de la jeune fille…InformationsExtrait : www
Titre Original : 青に、ふれる / Haru ni, fureru.
Titre : Une touche de bleu
Auteur : Nozomi Suzuki
Type : Seinen
Éditeur vf : Glénat
Nombre de tomes : 1 (VF) / 3 (VO)
Review
J'attendais beaucoup de cette lecture au vu du synopsis et surtout de la promesse des éditions Glénat par rapport à leur nouvelle collection Shōjo + qui "casse les codes du Shōjo classique". Je ne m'étendrais pas sur le fait que ce nom est très mal choisi mais il en va sans dire. En effet, Une touche de bleu est certes une romance, mais c'est surtout une histoire qui vise un large public et non pas seulement les jeunes filles.
Cette lecture a finalement été une belle découverte pour moi, j'ai aimé ce premier tome qui nous laisse découvrir les prémices d'une histoire qui va sans doute beaucoup me surprendre à l'avenir.
Une histoire de différences
L'histoire suit le quotidien de Ruriko qui a la particularité d'avoir une tache de naissance bleue sur le visage. Quand c'est sur le ventre, cela est facile à cacher mais difficile de camoufler une partie du corps comme la tête. Au lycée, son professeur, monsieur Kanda, a lui aussi une particularité. Il est atteint d'une maladie nommée la prosopagnosie, ce qui lui empêche de voir les visages, que ce soit le sien ou celui des autres. Mais contrairement à son élève, cela ne se voit pas au premier coup d'œil. Je trouve intéressant ce parallèle, laquelle de ces caractéristiques est la plus handicapante ? Ce n'est pas toujours celui auquel on pense.
Finalement, moi qui pensais en lisant simplement le synopsis que le professeur avait complètement accepter sa condition, je me suis bien trompée. En effet, au fur et à mesure que l'histoire avance, le lecteur prend conscience que la vie de Kan (surnom du professeur) n'a pas été aussi facile que l'on pourrait le croire. On voit quelques flashs de son passé qui semble toujours le torturer. J'ai vraiment hâte d'en apprendre plus sur son passé.
Ce premier volume permet à l'auteure de nous présenter vraiment les bases du récit qui promet d'être très intéressant pas la suite. Effectivement, la dernière page nous laisse entrevoir que le passé de Ruriko, je dirais même son plus gros traumatisme du collège, refait surface. Cela va-t-il panser sa plaie ou la ré-ouvrir ? Cela montre aux lecteurs que malgré des particularités bien différentes, nos deux protagonistes ont eu une enfance difficile.
Une touche de bleu n'est pas une simple romance comme on pourrait s'y attendre, bien au contraire, c'est une histoire touchante et profonde. L'auteure aborde des sujets d'actualité tels que le harcèlement et la confiance en soi ou encore la déscolarisation. Il est encore trop tôt pour comprendre où l'auteure veut en venir, mais j'ai vraiment hâte de découvrir le message caché qu'elle souhaite transmettre à ses lecteurs.
Cependant, j'ai eu beaucoup de mal avec le côté romance de l'histoire. Je n'ai pas réussi à accrocher à ce niveau-là puisque, tout d'abord l'histoire d'amour entre une élève et un professeur c'est du déjà-vu, mais surtout parce que je trouve que les sentiments de la jeune fille apparaissent trop tôt dans le récit. J'aurais aimé que l'auteure attende encore quelques tomes avant de montrer de Ruriko ressent quelque chose pour Kan.
Des personnages atypiques
Nozomi Suzuki a préféré se concentrer sur les deux protagonistes principaux. On comprend lors de notre lecture quels sont les personnages secondaires qui auront plus ou moins leur importance, mais l'auteure n'a fait que les introduire à l'histoire sans plus. J'ai d'ailleurs bien aimé l'amie de notre héroïne qui m'a l'air d'être de très bons conseils et être quelqu'un sans filtre. Une qualité que j'apprécie.
Les personnages de Ruriko et de Kan sont très différents des héros habituels que l'on rencontre souvent dans les romances. Ils sont singuliers du fait de leur particularité et cela les rend vraiment intéressants. Je m'explique. Comme dit précédemment, nos protagonistes ont encore des plaies dans leur cœur qui sont apparus lorsqu'ils étaient plus jeunes. De plus, Ruriko voit le monde en tant qu'adolescente et Kan en tant que jeune adulte. Ce que je veux dire, c'est qu'ils vont mutuellement s'entre aider pour avancer et que c'est cela que j'ai hâte de découvrir.
Sinon, j'ai noté quelques traits de caractères que l'on retrouve souvent dans les romances lycéennes, comme notre héroïne qui garde un grand sourire alors qu'elle vit très mal le fait d'avoir une tache sur le visage, ou encore le professeur qui garde beaucoup trop de choses pour lui alors que Ruriko se confie beaucoup plus en comparaison. Mais ce n'est qu'un début, je suis sûre que leur développement va donner naissance à des personnages attachants et charismatiques.
Les dessins
Nozomi Suzuki nous propose des dessins de qualité et très beaux qui nous immergent parfaitement dans l'histoire. De plus, les émotions sont transmises aux lecteurs sans grande difficulté. Cependant, à certains moments, j'ai trouvé dommage de voir des décors vides, mais honnêtement ça ne m'a pas plus choqué que ça lors de ma première lecture.
Conclusion
Pour conclure, ce premier tome m'a beaucoup plu. C'est une histoire intéressante et prometteuse que j'ai hâte de suivre. L'auteure a su introduire correctement leur handicap et aborde le sujet de manière juste. La romance est également présente même si je pense qu'elle n'y a pas sa place dans ce premier volume, mais c'est un récit qui ne manque qu'à se développer davantage.
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Nintendo fête aujourd'hui les 35 ans d'une saga légendaire. Et pour rendre hommage au premier opus de la série The Legend of Zelda, j'ai eu pour idée de vous proposer mon avis sur le jeu et du coup sur mon expérience. Le jeu est sorti le 21 février 1986 sur la Famicom au Japon et sur la NES chez nous. Je n'ai eu le jeu lorsque j'étais enfant, mais récemment j'ai eu la chance de pouvoir y jouer. Comme je vous ai dit dans mon article sur le Switch Online, j'ai pris un abonnement. Ainsi j'ai pu tester les fonctionnalités virtual console qui permettent de jouer aux jeux de la NES et de la SNES, les deux premières consoles de salon de Nintendo sorties chez nous.
L'histoire du jeu
J'étais surprise par ce début de jeu. On commence avec un écran titre qui nous montre les magnifiques capacités de la console grâce à l'animation de la cascade, et je pense honnêtement que le plus gros du budget du jeu a été consacré à ça parce que c'est la chose la plus belle de tout le jeu, mais passons. Ensuite, on crée son profil où l'on nomme son personnage et BOUM premier écran du jeu sans aucune ligne de texte. J'ai alors pensé que l'histoire devait sûrement se trouver, à l'origine, dans le livret du jeu. Mais en fait, ce que je ne savais pas, et que j'ai appris après avoir fini le jeu, c'est qu'à l'écran titre, il ne faut pas toucher la manette pendant une dizaine de secondes pour voir apparaître l'histoire du jeu. Logique. Donc voici l'histoire traduit pas mes soins.
Il y a plusieurs années, le prince des ténèbres, Gannon, a volé l'une des parts de la triforce, celle du pouvoir. La princesse Zelda, avait la triforce de la sagesse. Elle a divisé celle-ci en 8 morceaux pour la cacher de Gannon avant d'être capturée. Part trouver les 8 morceaux, Link, pour la sauver.
Classique jeu du héros qui va sauver la princesse. L'histoire est courte, mais au moins on connait l'objectif. Le jeu se résume un peu à un jeu d'exploration parce qu'on est laissé à nous dans un monde rempli de montres et où de temps en temps on peut croiser des gens dans des cavernes. C'est d'ailleurs dans la première caverne du jeu, du premier écran qu'on reçoit l'épée d'un vieil homme qui nous dit "C'est dangereux d'y aller seul. Prend ça". Essayer d'imaginer si je ne connaissais pas les jeux de la saga.
Le Gameplay
Ce jeu pose vraiment les bases de tous les jeux The Legend of Zelda. L'exploration du royaume d'Hyrule, trouver les items qu'il faut comme l'arc, les bombes, le boomerang, etc, pour pouvoir finir les 8 donjons du jeu. Alors, c'est très différent de Breath of the Wild, mais si l'on compare ça avec Ocarina of Time ou encore A link to the Past, c'est exactement le même principe. On retrouve également ce système d'énigme dans les donjons. La seule grosse différence avec un Zelda classique mais qui du coup est en commun avec BotW, c'est le fait que le jeu n'est absolument pas linéaire. Tu peux très bien faire le donjon numéro 3 en premier comme le numéro 1 en dernier, enfin pas vraiment.
Le gros problème de ce jeu, c'est ce que tu ne sais jamais où il faut aller puisqu'il n'y a pas de réelle carte à proprement parlé. Du coup tu es toujours perdu, tu tournes en rond parce que finalement, si tu entres dans le donjon 3 en tant que premier donjon sans avoir le bon item qui peut se trouver dans l'un des donjons précédents, tu es bloqué. Même l'un des personnages du jeu qui est censé t'aider, tu la paies pour ça, elle t'aide absolument pas. Je ne parle même pas des donjons cachés où pour les trouver sans solution c'est impossible.
Mais ce jeu m'a rendu tellement nostalgique dans sa manière d'être joué quoi que parfois frustrante parce que tu ne peux pas avoir plus de deux objets sur toi. J'y ai vu tellement de références entre les potions qu'on retrouve dans tous les autres jeu de la saga, les fées, les bagues, le changement de tunique, les escrocs de vendeurs où t'es obligé de farm les rubis parce que tout est cher... jusqu'à ce que tu te rendes compte que c'était moins cher ailleurs. Oui parce que dans ce monde, il y a plusieurs vendeurs qui vendent des objets qui peuvent être différents, ou pas et selon le vendeur le prix est totalement différent.
Les graphismes et la musique
Alors le jeu a 35 ans, ça serait pas objectif de dire qu'il est moche. J'aime beaucoup les jeux rétro et franchement, il est pas mal. Les graphismes sont clairs et à aucun moment je me suis demandée ce qu'était l'item dans mon inventaire. SAUF pour une chose mais là c'est plus parce que je ne comprenais pas l'utilité de l'objet du coup je me suis demandée si c'était vraiment de la viande. Je ne critiquerais pas non plus les murs qui n'ont pas de fissures mais qui que l'on peut détruire avec une bombe et que du coup tu testes sur chaque mur de chaque donjon par peur de rater un item important.
Il est intéressant de voir que même il y a aussi longtemps, le créateur de Zelda avait déjà pensé aux endroits emblématiques de la série. Il n'a pas été dur de reconnaître la Death Montain avec ces rochers qui nous tombent dessus, le lac Hylia ou le labyrinthe des bois perdus.
En ce qui concerne la musique, on reconnaît bien là le célèbre thème de la saga de légende. Après il y a d'autres musiques notamment dans les donjons qui nous mettent en condition.
Conclusion
Pour un jeu aussi vieux, il est très bien. Il est sorti il y a 35 ans alors j'affirme que c'est un jeu qu'on peut apprécier même à l'heure actuelle. Il est suffisamment long et la difficulté est assez variée pour qu'on arrive au 10h de jeu facilement. Bon après Nintendo a eu recours à des stratagèmes fourbes pour augmenter la durée de vie de leur jeu : tu as aucun indice de tout le jeu sur la direction à prendre, puis parfois tu tombes sur un donjon super simple avec un boss easy et le suivant tu pleures parce que tu meurs tous les deux mètres. Mais je vous conseille vraiment d'y jouer parce que c'est fou de voir à quel point ce jeu est à l'origine de tout.
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Je change un peu de registre du manga et des animes pour vous parler de drama. Pour ceux qui ont lu mon article "Activité irrégulière depuis un an, que se passe-t-il ?", vous savez sans doute, mais cette année, j'ai eu la chance de vivre pendant 6 mois à Paris, cela signifie aussi que j'ai vécu mon confinement, seule. De ce fait j'ai eu beaucoup de temps pour chiller en plus du travail que j'avais en tant que chargée de marketing et communication dans la boîte qui m'employait. Du coup, quoi de mieux que Netflix ? Et j'ai voulu changer mes habitudes de films et séries américaines pour me tourner vers des dramas coréens. Ce n'était pas la première fois pour moi d'en regarder, mon premier drama était l'adaptation du manga Switch Girl, une série japonaise, et sinon j'avais aussi fait la découverte, début 2019 grâce à un compte Instagram, de la série School 2017.
Le monde du drama est très intéressant. On apprend tellement sur la culture coréenne et sur la nourriture aussi. Oui désolé, je ne sais pas pourquoi mais j'ai un énorme problème avec les plats, ils ont tous l'air tellement bons. Bref ce n'est pas le sujet, j'aime particulièrement les différents registres qu'on peut retrouver dans les dramas. Il n'y a pas que de la romance, même si dans toutes les séries que j'ai regardées il y en a, mais ce n'est pas forcément le point essentiel de l'histoire. Si je prends par exemple Abyss, l'intrigue se concentre sur la résolution de l'enquête. D'ailleurs je profite de l'occasion pour vous donner mon avis sur ce drama.
Cha Min est un homme au physique assez désavantageux. Il est l'héritier d'une grande société de cosmétiques. Il décède suite à un accident mais sera ressuscité à l'aide de l'Abyss. L'Abyss a le pouvoir de ressusciter les humains sous le visage de leur âme. Cha Min est désormais tellement beau que tous les regards se tournent vers lui à son passage. Go Se Yeon est quant à elle une femme magnifique. Elle est procureur et passionnée par son métier. Elle va être assassinée et sera elle aussi ressuscitée grâce aux pouvoirs de l'Abyss. Se Yeon se réincarne mais avec quelques changements. En effet, elle se retrouve avec l'apparence d'une jeune femme ordinaire. Grâce à ses compétences dans le milieu juridique, Se Yeon commence à travailler dans un cabinet d'avocats. Pour Cha Min, nouvelle apparence, nouvelle vie, il intègre alors le même cabinet d'avocat que Go Se Yeon.
Abyss ou la romance cachée derrière un thriller fantastique
Cette série est l'un de mes gros coups de cœur de l'année 2020, en quelques jours j'avais déjà fini. Pourtant l'histoire a mis du temps à se mettre en place avec 16 épisodes d'environ 1 heure chacun, il faudra attendre le deuxième épisode pour que vraiment tout s'enclenche et que la véritable chasse à l'homme commence. En effet, l'histoire est amenée de manière assez étrange parce que tout au long du premier épisode, on ne comprend pas vraiment ce qui se passe sous nos yeux et de nombreuses questions nous viennent en tête. C'est pourquoi, c'est très ennuyeux à regarder, mais le fait de finir l'épisode avec autant de suspense pousse le spectateur à poursuivre la série. Presque chaque épisode se conclut avec un gros cliffhanger ce qui nous met en haleine.
La romance, l'ingrédient essentiel
La romance, on s'en doute depuis le début puisque le nombre de personnages principaux se limite à deux. Je dois dire que même sans ça, rien qu'avec l'affiche on peut s'en douter. Mais ce qui est intéressant, c'est qu'au début, les deux personnages sont amis de longues dates, et même si Cha Min a eu une attirance pour Se Yeon par le passé, leur chance d'être ensemble était inexistante. Cependant les circonstances avec l'enquête font qu'ils vont passer beaucoup de temps ensemble, à apprendre à mieux se connaître, à partager de nombreuses émotions. Ce que j'ai particulièrement apprécié, c'est ce chemin parcouru entre amitié et amour.
Mais c'est aussi grâce au physique, on ne va pas se le cacher. Dans un certain sens, ce drama met quand même bien en avant l'importance de l'apparence physique. C'est vrai, le héros devient un vrai canon de beauté, et l'héroïne quant à elle, est agacée d'être devenue si "banale". C'est un des aspects que j'aime le moins dans ce drama, surtout que l'actrice qui joue Se Yeon est plutôt mignonne. Je trouve que c'est un peu hypocrite.
Ce que j'ai beaucoup aimé dans Abyss, c'est aussi l'évolution des personnages en eux-mêmes autre que simplement leur relation. Au départ, Cha Min est un héros peu sûr de lui et maladroit, tandis qu'au contraire, Se Yeon est égocentrique et trop sûre d'elle. Je pense que leur influence mutuelle a changé les personnages du début. Ils sont devenus des héros attachants qu'on apprend à mieux connaître et qu'on se laisse apprécier. Au fil des épisodes, on comprend vraiment leur comportement d'autrefois et pourquoi ils sont ce qu'ils sont.
Mystérieuse enquête
Comme un bon roman policier, on suit l'enquête de nos deux jeunes héros qui poursuive un tueur en série. En tant que spectateur, nous connaissons dès le début l'identité du tueur et son visage. C'est un bon mécanisme lorsqu'on en joue, et ce fut le cas. En effet, les enquêteurs ne connaissent pas le nouveau visage du meurtrier et celui-ci ne connaît pas le nouveau visage de Se Yeon qu'il croit réellement morte. Du coup, c'est tellement frustrant quand on les voit si proche, ils sont en face de lui, mais non, ils ne savent pas... J'ai lu beaucoup de mauvaise critique à propos de ce drama, mais personnellement j'étais à fond dedans. Tout au long de l'enquête, j'avais le cœur qui battait la chamade, le stresse à son top niveau, bref j'étais dans l'histoire.
Tout au long de Abyss, on en apprend un peu plus sur cet objet qui ressuscite les morts, et ce jusqu'au dernier épisode. Quelque chose d'aussi précieux avec un pouvoir aussi grand aura surement une place importante dans l'histoire, non ? Eh bien oui et non. L'abyss a un certain impact sur l'histoire et son déroulement. Il entretient également le mystère puisque s'il change l'apparence des personnes ressuscitée, cela peut compromettre toute l'enquête. Pour autant, cet objet n'est pas, est à mon sens, la chose plus importante de l'intrigue.
À noter qu'il y a quelques incohérences et certaines facilités scénaristiques avec notamment le fait que Se Yeon se réincarne dans le corps d'une femme qui ressemble trait pour trait à une personne qu'elle connaissait d'avant sa mort. Cela facilite beaucoup les choses du coup, en tant que procureur quoi de plus simple que de voler une identité pour résoudre une affaire.
Depuis l'année dernière, j'ai bien dû regarder une dizaine de dramas au moins. J'ai eu plusieurs très bonnes surprises, mais j'ai eu des déceptions aussi. La série Romance is a bonus book a été pour le moment ma plus grande déception puisque je n'ai pas eu le courage d'aller au-delà de l'épisode 1. J'ai entendu beaucoup de bien sur cette série, mais la protagoniste principale m'agace tellement que je n'ai pas eu envie de continuer. Dès le début, ça ne me plaisait pas tellement, mais j'ai tenu jusqu'au bout de l'épisode pour pas grand-chose. Je retenterai peut-être un jour, mais pas pour le moment.
De base, je voulais faire un top 3 de mes dramas préférés avec une petite présentation sur chacun d'eux avec mon avis, mais finalement je préfère ce format-là. J'ai pris Abyss comme premier drama à vous présenter parce que c'est celui auquel j'ai pensé en écrivant mon article, mais il n'est pas dans mon top 3. Du coup je garde mon idée pour une prochaine fois, ou peut-être que je garderais le format un article pour un drama, je ne sais pas encore. Qu'est-ce que vous préférez ?
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InformationsStudio d'animation : ufotable
Saison : 2019
Licencié en France : Oui
Editeur VOD : Wakanim
Nombre d'épisodes : 26
Bande d'annonce : wwwTitre Original : 鬼滅の刃 / Kimetsu no Yaiba
Titre : Demon Slayer
Auteur : Koyoharu Gotouge
Type : Shonen
Éditeur vf : Panini
Nombre de tomes : 14 (VF) / 23 (VO)
Extrait : www
Disponible en version numérique
SynopsisLe Japon, au début du XXe siècle. Tanjiro, un jeune marchand de charbon, mène une vie paisible jusqu'au jour funeste où il découvre sa famille entièrement décimée. La seule survivante de cette effroyable tragédie est sa jeune soeur Nezuko qui semble être possédée... Afin de sauver sa soeur et venger sa famille, Tanjiro entame alors une longue quête, dans les pas des mystérieux pourfendeurs de démons. Pour le jeune héros et sa soeur, c'est une longue aventure de sang et d'acier qui commence !
ReviewDès sa sortie manga, cette série a connu un véritable succès, c'est pourquoi il fallait que l'anime soit à la hauteur des exigences auxquelles je m'attendais. Je dois dire que je n'ai pas été déçue. J'ai trouvé l'histoire très intéressante dès la première scène du premier épisode où l'on voit le protagoniste principal paniqué, qui porte sur son dos une jeune fille ensanglantée et presque morte. C'est un très bon choix de montrer aux spectateurs le présent pour ensuite remonter le temps et raconter ce qui s'est passé avant, cela attise la curiosité et on veut comprendre comment les choses en sont arrivées là.
Un shōnen à la limite du seinen
Comme dit précédemment, on est très vite happé par l'histoire. Les bases sont posées en peu de temps, en nous montrant notamment dans quel environnement familial ont grandi nos héros, ce qui nous permet de mieux comprendre la psychologie des personnages et la force de leurs liens. C'est pourquoi Tanjiro est si déterminé à trouver un remède pour sa sœur et qu'il doit être l'un des rares pourfendeurs de démons à avoir de la pitié pour eux. Les scènes où ils les tuent sont d'ailleurs assez touchantes pour la plupart. J'aime beaucoup comme on nous montre le côté des plus horribles des démons mais d'un autre côté, quand ils sont à la limite de la mort, on nous les montre avec un côté plus humain. Le spectateur aussi peut prendre part à l'histoire et ressentir de la compassion pour ces créatures tout comme le héros.
L'histoire est tout de même assez sanglante, si vous êtes sensible à la vu du sang ce n'est pas un anime pour vous. En effet, tout au long de l'anime nous aurons droit à des scènes non-censurées de cadavres sans vie, inondés de sang et des combats plus ou moins violents. Je trouve Demon Slayer plus psychologique et mature comparé aux mangas du même genre.
"Ta famille n'aurait pas été tuée si tu avais un peu de bon sens !" - Giyu Tomioka
Des personnages de qualités
Ce que j'ai particulièrement trouvé dommage, c'est que l'auteur introduit des personnages à l'histoire pour aider Tanjiro dans sa quête, mais ceux-ci nous sont que très brièvement présentés. Je peux prendre par exemple Giyu Tomioka dont on ne saura rien avant la fin de la saison 1 alors qu'il est apparu dans la moitié du premier épisode. Après cela peut être un choix intéressant par la suite, mais si l'on s'arrête au 26ᵉ épisodes, on ne connaît presque personne excepté les protagonistes principaux.
Un protagoniste haut en couleur et un autre plus discret
Tanjiro nous est présente comme un bon garçon serviable, aimant sa famille plus que tout et fraîchement la nouvelle figure paternelle de ses frères et sœurs. On nous montre également son don exceptionnel pour sentir les odeurs ce qui lui donne un avantage considérable en tant que pourfendeur par la suite. Contrairement au héros de shōnen habituel ce n'est pas un simple d'esprit qui ne pense qu'à manger et se battre, toutes ses actions sont guidées par ses sentiments et voir un personnage aussi humain qui n'a pas peur de pleuré ou de montrer ses faiblesses, ça rend le personnage attachant. Au-delà de ça, presque toute l'histoire nous est raconté à travers Tanjiro, de ce fait le spectateur ne peut que s'y attacher.
En ce qui concerne Nezuko, c'est assez différent. Alors que le début on ne se concentre que sur Tanjiro, on apprend à la connaître réellement que plus tard. On la croise vaguement en tant qu'humaine et par la suite elle ne fait que dormir si elle ne se bat pas. Mais elle est très touchante ce qui est dommage c'est d'apprendre et comprendre ce personnage à travers des souvenirs, des visions, son frère mais Nezuko reste très émotive et humaine même en tant que démon et ses émotions sont visuellement très compréhensibles pour les spectateurs.
Alliés et ennemis
Pourtant je ne dirais pas qu'ils sont les seuls qu'on peut apprécier. Au cours de leurs missions, Tanjiro et Nezuko rencontreront de nombreuses personnes des alliés pourfendeurs, des alliés improbables mais également de nombreux ennemis dont le fameux Muzan Kibutsuji. En tant que spectateur, il n'est pas apparu beaucoup de fois, mais il est totalement différent des démons qu'il a créés qui eux sont innocents dans le fond, ce sont justes des victimes qui sont devenus des mangeurs d'hommes. Muzan est sans pitié et n'hésite pas à tuer mais c'est un personnage très énigmatique que j'ai hâte de voir se dévoiler.
Parmi les pourfendeurs, nous avons Zenitsu et Inosuke qui deviendront des amis du héros. On ne les connaît encore que très peu même si l'auteur nous a montré quelques scènes de leur passé mais je les trouve tout aussi adorables que les protagonistes principaux. Ils sont tous très différents entre Zenitsu qui a peur de mourir mais qui ne serait prêt à n'importe quoi pour une femme quitte à se ruiner, et à l'opposé complet nous avons Inosuke, un sauvage sans manière qui veut simplement montrer que c'est lui le plus fort. C'est vraiment à partir du moment où ces deux-là entrent en scène, que l'anime prend une tout autre tournure et l'histoire comment à être un peu plus légère et drôle.
Les graphismes et la bande-son : des points forts de l'anime
Graphiquement, je n'ai rien à redire tellement c'est beau. Malgré le fait que l'anime soit plus un dark anime, dans le sens où les démons vivent de nuit du coup tout se passe quasiment de nuit, c'est coloré. Et pour accompagner le tout, les musiques de la série sont vraiment fantastiques que ce soit lors des combats ou des scènes tristes, elles vont carrément vous mettre dans l'ambiance et vous faire verser votre petite larme. Rien que le générique, au bout de 2 épisodes on commence déjà à le fredonner.
Avis Positif 17/20Pour ma part, j'ai eu un véritable coup de cœur pour cet anime. On est entraîné dans la série dès le début et on a du mal à décrocher. L'histoire n'est pas forcément originale, quoique, mais elle a ce petit quelque chose qui fait qu'on adore. Entre des personnages charismatiques, des graphismes à tomber à la renverse et une bande-son du tonnerre, je suis convaincue que vous serez nombreux à être conquis. C'est très bien raconté, aucune minute n'est perdu dans des dialogues inutiles, des flashbacks inutiles. Quand on regarde l'anime on se rend compte que rien n'a été fait au hasard et c'est simplement un plaisir à regarder. J'ai hâte de voir ce qui va suivre dans le film "Le train de l'infini" qui ne devrait pas tarder à sortir chez Wakanim.
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Synopsis
Depuis l’âge de 14 ans, Ziyang a des sentiments pour sa camarade Qing. Dès cet instant, des points de vie sont apparus au-dessus de sa tête. Aujourd’hui adulte, sa vie quotidienne est bouleversée lorsque Qing devient son assistante. Inexorablement, ses points de vie diminuent... Que cela peut-il signifier ?InformationsTitre Original : 九命人-溺光
Titre : x9 Lives Man
Auteur : Monday Recover
Type : Josei
Éditeur vf : Maho
Nombre de tomes : 1 (VF) / 1 (VO)
Review
D'origine taïwanaise, x9 Lives Man un amour à sens unique est le dernier manga phare des éditions Maho. Je vous en avais parlé dans mon article sur les licences à venir de janvier, ce manhua était la sortie qui m'intéressait le plus et je suis très contente de mon acquisition. Ce titre est un coup de cœur pour moi. Je n'ai pas l'habitude de ce genre de lecture, mais j'ai été très surprise et dans le bon sens, par ma lecture.
Amour à sens unique
L'histoire m'a tout de suite intriguée par rapport aux neuf cœurs qui sont apparu au-dessus de Ziyang. Qu'est-ce qu'ils représentent ? En lisant l'extrait disponible sur le site de Maho, j'avais déjà quelques pistes pour savoir ce que cela représentait et j'étais contente de voir que j'avais raison sur quelques points.
Le manga se coupe grossièrement en deux parties avec deux histoires d'amour. Ainsi, l'auteure propose aux lecteurs des sauts dans le temps pour expliquer comment les protagonistes sont tombés amoureux de Qing. Il me semble d'ailleurs que Aiween et Ziyang ne tombent pas amoureux de la même personne. En effet, notre héros est amoureux d'un idéal qu'il s'imagine et qui n'existe pas, il prend Qing comme un modèle et c'est d'ailleurs pour ça qu'il a voulu devenir avocat. En ce qui concerne Aiween, elle voit la belle lycéenne comme elle est réellement, deviennent même amies et c'est pourquoi elle tombe amoureuse de Qing, mais de la facette qu'elle a décidé de lui montrer.
J'ai beaucoup apprécié la morale de l'histoire qui selon moi est que dans la vie il y a des opportunités qui s'offre à nous et que si on ne les saisit pas, nous pouvons passer à côté de quelque chose de beau.
SpoilerJ'ai bien aimé le clin d'oeil au manhua 9 lives man qui a potentiellement inspiré l'auteure pour cette histoire.
Des personnages qui évoluent ?
Nos personnages sont tous très intéressants. Ils sont tous différents les uns des autres et vous pourrez peut-être vous retrouvez dans l'un d'eux. L'histoire est courte, mais cela ne m'a pas empêché de m'attacher à eux et de les voir évoluer dans le domaine de l'amour. Ils sont authentiques et pendant ma lecture je me suis même mise à encourager Ziyang face à son manque de confiance. J'ai reconnu le comportement typique que l'on peut avoir devant la personne que l'on aime, ce qui rend les personnages si vrais. J'aime comme l'auteure a su mettre en évidence les comportements de chaque protagoniste, notamment Aiwen et Ziyang, vis-à-vis de l'amour. Parce que le personnage de Qing reste encore un mystère pour moi, certaines de ces actions n'ont, à mon sens, aucune logique au vu de sa propre histoire d'amour.
Ce qui est particulièrement intéressant c'est justement que l'on peut voir le contraste entre Aiwen et Ziyang, et leur réaction face à leur propre sentiment pour Qing. Nous avons d'un côté l'acceptation mais un manque cruel de confiance en soi parce qu'on a idolâtré la personne et de l'autre, le refoulement complet qui nous ronge de l'intérieur. De ce fait, il a été très agréable de voir que nos héros ont décidé d'aller de l'avant.
La qualité des dessins et de l'édition
Les dessins de l'auteur sont tout simplement magnifiques, c'est d'ailleurs la première chose qui m'a attirée vers x9 Lives Man. Les traits sont fins, propres et remplissent parfaitement leur rôle de transmettre les émotions au lecteur. De plus, la lecture est simplifiée grâce aux planches qui sont très épurées. En ce qui concerne l'édition, honnêtement, même si Maho est une jeune maison d'édition, je n'ai pas remarqué de différence avec une autre avec plus d'expérience.
Avis Positif 18/20
Pour conclure, x9 Lives Man est un coup de cœur autant par son histoire bouleversante que par ses personnages plus vrais que nature. Ce josei se suffit à lui-même avec une fin qui a du sens et une très belle morale. Maho a fait un excellent travail d'édition en plus de choisir une œuvre intéressante qui séduit le lecteur tout au long de la lecture.
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On se retrouve pour notre article mensuel sur les licences manga à venir pour février. Ce mois-ci, deux séries m'ont interpellées par leurs côtés inédits. Celles-ci méritent vraiment qu'on s'attarde dessus, c'est pourquoi contrairement à l'article du mois de janvier, je vais vous présenter plus en détails ces deux mangas parce que je n'ai pas pu me décider lequel était le plus attrayant.
Aujourd'hui, je vais vous présenter une licence de chez Glénat, une maison d'édition dont finalement je possède que très peu de séries. Cependant, avec leur nouvelle collection Shojo +, cela va sans aucun doute changer ! En effet, celle-ci sera consacrée à des shōjos qui cassent les codes classiques auxquels nous nous sommes habitués. Nous finirons avec un seinen de science-fiction de chez Akata.
Une touche de bleu
Ruriko a un naevus d'Ota, une tache de naissance bleutée sur le visage. De nature enjouée, elle sait très bien que cette particularité visuelle ne la définit pas, mais lorsqu'on est lycéenne, il est parfois difficile d'accepter son “défaut” physique… Aussi s'en prend-elle violemment à son professeur lorsqu'elle croit qu'il se moque de son apparence. Mais ce dernier lui avoue qu'il souffre de prosopagnosie, un trouble de la reconnaissance des visages rendant impossible l'identification des visages humains. Ce n'est donc pas une tache, mais une belle aura bleue qu'il voyait sur le visage de la jeune fille…
Enfin une histoire où l'héroïne n'est pas parfaite, ou typiquement mignonne et maladroite. Enfin une histoire où l'auteure ose parler de quelque chose de vrai. Je m'entends que pas tout le monde a une tache de naissance visible sur le corps, mais ce manga pourrait être une métaphore de cette personne à l'école, un peu étrange et décalée par rapport aux autres, et qui souvent se fait bullied par ses "camarades" de classe. De nos jours, c'est commun, trop commun. Du coup, cette histoire pourrait sans doute parler de ce malêtre que vive beaucoup d'adolescent. Cela pourrait être une très bonne leçon de vie.
Ensuite, Une touche de bleu parle aussi d'une maladie de l'un des professeurs de notre héroïne. Je peux très vite imaginer que son professeur a vécu ce que la jeune subit quotidiennement au lycée. Je le vois très bien apprendre à Ruriko à accepter d'être différente et de s'aimer tel que l'on est. D'après le site de l'éditeur, "Ce récit, issu des expériences personnelles de l'autrice, aborde avec finesse et sensibilité la thématique complexe de l’acceptation de soi au-delà des complexes et des différences." J'ai hâte de voir comment l'auteure aborde-t-elle ce sujet, un sujet très important selon moi, surtout dans la société dans laquelle on vit où presque tout se base sur l'apparence. La seule chose que je redoute, c'est que l'auteure, à défaut d'avoir des personnages tous très typiques, ait créé des personnages tous originaux et atypiques ce qui ne reflèterait pas si bien la réalité.
Ce titre sort le 3 février et ne sera pas disponible au format numérique.
Pour le moment la série comporte 3 tomes, mais elle est toujours en cours au Japon.Le Siège des exilées
Quelque part, en Asie, dans le futur…
Depuis plusieurs années, il ne naît presque plus d’hommes. Ces derniers sont souvent réduits à leur rôle de partenaire reproducteur. La société s’est construite autour d’un système matriarcal. Ni guerres ni conflits ne viennent perturber le quotidien et l’équilibre. Mais certaines ont décidé de fuir la ville. Elles se sont installées à l’extérieur, dans un bidonville. C’est là que demeure Sanada. Cette dernière possède un secret... un secret qui pourrait bien attiser la convoitise de ses congénères.
La science-fiction n'est pas mon genre de lecture favorite, pourtant ce titre m'a clairement donné envie surtout quand j'ai vu les quelques planches disponibles (image 1 et image 2). Les dessins font matures, voire réalistes et les traits sont tellement soignés, je suis vraiment sous le charme.
En ce qui concerne l'histoire, c'est inédit pour moi. Je n'ai jamais lu une histoire pareille. Voir les hommes comme du bétail et réduit à un rôle si mineur, cela me semble très intéressant comme thématique. C'est une sorte de "guère" qui s'opère dans cette série et il y a d'un côté les éleveurs et de l'autre les résistants. Mais le résumé de l'histoire n'est pas suffisamment explicite pour savoir ce qui pourrait se passer, nous avons seulement le contexte du récit. Quel est ce secret ? C'est là l'essentiel de l'histoire. Puisque nous sommes face à de la science-fiction et non de la fantasy, du coup on enlève les hypothèses de pouvoir. J'ai comme l'idée, mais c'est assez tiré par les cheveux, que Sanada est un génie des sciences et qu'elle peut modifier le code génétique des embryons pour qu'ils deviennent des hommes.
Pourtant, dans ce contexte que nous propose l'auteure, la thématique du matriarcat semble intéressant à aborder puisque la société où vit notre protagoniste est une société de femmes. Peut-être nous aurons un parallèle avec la société présente.
Ce titre sort le 11 février et sera disponible au format numérique.
La série est terminée au Japon avec 2 tomes.Mes sources viennent des sites des maisons d'éditions et de manga news.
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Récemment, j'ai utilisé pour la première fois le Switch Online. Effectivement, depuis le début du reconfinement en Angleterre, voire un peu avant, un de mes amis m'a conseillé de prendre le Switch Online parce que c'est nécessaire pour jouer en ligne avec d'autres joueurs. Je ne voyais pas où été le problème. Cependant, j'ai été surprise de voir que c'était un abonnement payant mais ils sont gentils, ils nous proposent une période d'essai de 7 jours. Pourquoi prendre quelque chose qui devrait être gratuit comme c'est fut le cas pour toutes les autres consoles de Nintendo ?
Malheureusement, je suis une de ces personnes qui adore tellement jouer en réseau avec ses amis que j'ai voulu tenter, alors j'ai pris la formule 1 mois, quelle erreur n'est-ce pas ? Honnêtement, j'aurais dû prendre dès le départ l'abonnement 12 mois pour avec un maximum de rentabilité. J'aime beaucoup comment la firme japonaise essaie de nous faire prendre le Switch Online avec leur 5 "avantages".
Les pauvres avantages Switch Online
Pour être honnête, je ne pense qu'aucun d'eux ne soit réellement un avantage. Alors comme je vous ai dit, vu le prix des jeux et de la console, je trouve impensable pour une console Nintendo de devoir payer pour jouer en ligne avec ses amis. Même sur Wii l'un des derniers succès de la firme, ce service était gratuit, nous pouvions même jouer avec des inconnus du monde entier. Selon moi, la gratuité de ce service était vraiment l'une des grandes forces de Nintendo comparée à ses concurrents de la PS4 et la Xbox One. Cependant, je veux bien accorder que les prix ne sont pas les mêmes.
De plus, l'un de ces soi-disant avantages montre à quel point Nintendo a des années de retard. En effet, en ce qui concerne l'application mobile qui sert à chatter vocalement avec d'autres joueurs tout en jouant en ligne, cela ne vous choque pas ? À l'époque de la DS, qui est sortie il y a plus de 15 ans, nous avions la possibilité de chatter par écrit avec 16 personnes maximum aux alentours de 10 mètres de distances. Mais la Switch, leur tout nouveau bébé n'est pas capable d'avoir ce genre d'application ?
En ce qui concerne le cloud qui permet de sauvegarder des données et de les synchroniser en ligne au cas où vous auriez plusieurs Switch chez vous (moi aussi j'en ai une pour chaque jour de la semaine). Bon, vous l'aurez compris, je ne trouve pas vraiment d'utilité à cela, mais je suis sûre que cela est un indispensable pour certains joueurs.
Pour les offres spéciales, je trouve que c'est normal d'y avoir accès. En fait tu paies pour entrer dans le cercle Nintendo club du coup heureusement qu'on a le droit à avoir des réductions sur les jeux avec par exemple les bons qui permet d'avoir deux jeux pour 99 € ce qui n'est pas négligeable, ou encore des jeux du e-shop en exclusivités même si ce n'est que temporaire. Finalement, je trouve dommage que Nintendo essaie de vendre le Switch Online avec ces arguments parce qu'à mes yeux ils n'ont aucune valeur. La seule chose qui a fait pencher la balance pour moi, c'est le dernier élément.
Le rétro gaming Nintendo
Grâce à l'abonnement Switch Online, vous avez la chance de rejouer à vos jeux préférés de la NES et la SNES. Bon quand je dis vos jeux préférés en fait je n'en sais rien, pas tous les jeux sont disponibles mais le catalogue est vraiment varié avec plus d'une centaine de jeux. Si vous me suivez sur Instagram, vous avez peut-être vu mes stories où je jouais à Link to the Past, maintenant vous savez comment j'ai fait. Nintendo essaie d'ajouter des jeux régulièrement. On peut avoir accès à Super Mario World, Donkey Kong Country, Kirby's Adventure, et bien d'autres jeux. Pour le moment, j'attends un jeu auquel j'y ai joué quand j'étais vraiment toute petite sur NES, c'est Le Livre de la Jungle.
Je sais que pour le moment, ce n'est pas forcément assez pour justifier un tel achat, mais je suis une optimiste de nature et peut-être qu'un jour nous aurons droit à d'autres consoles comme la Nintendo 64 ou la GameCube. En effet, en faisant des recherches pour mon article, je suis tombée sur un article très intéressant que je vous conseille, Nintendo et le online : une idylle (dé)passionnée. L'auteure y donne son avis sur la Switch et le Online mais aussi sur la console en elle-même avec beaucoup de déceptions. Si je devais donner mon avis, je suis assez d'accord avec l'auteure, cependant, quand je vois les jeux qu'on nous propose avec Breath of the Wild, Super Mario Odyssey ou encore Fire Emblem : Three Houses, quand je vois ces jeux avec des graphismes incroyables, je suis prête à sacrifier mon menu home.
Mes sources viennent du site de Nintendo et ma propre expérience.
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Synopsis du tome 1
Yashiro, jeune lycéen, vient de déclarer son amour à son meilleur pote !! Il savait que c’était peine perdue, et que son ami hétéro ne pourrait que le repousser. Suite à cela, sous le coup de l’émotion, il s’enfuit sans faire attention et... se fait renverser par un camion ?! Un dieu, plutôt taquin, décide d’exaucer son souhait le plus cher, et de rendre son amour possible : il lui permet de revenir en ce bas monde sous les traits d’une jeune lycéenne ! Yashiro, dans son corps d’adolescente, va tout mettre en œuvre pour séduire celui qu’il aime... Mais comment faire pour se comporter comme une jeune fille, quand toute sa vie, on s’est senti comme un garçon ?InformationsTitre Original : 神様のえこひいき / Kamisama no Ekohiki
Titre : Bless You
Auteur : Komura Ayumi
Type : Shojo
Éditeur vf : Akata
Nombre de tomes : 2 (VF) / 5 (VO)
Disponible en version numériqueReview du tome 2
Le premier tome mettait en place une histoire d'amour impossible devenue possible grâce à l'intervention d'un dieu. Il posait vraiment les bases du manga avec la présentation des personnages principaux et le début de ce qui semblait être les relations des uns avec les autres. Cependant, l'auteure a très bien su garder l'effet de surprise. En effet, malgré le fait que certains points dont je me doutais ce soit révélés être justes, il y a aussi d'autres points dont je ne me serais jamais doutée. Le combat de Yashiro peut continuer ! Désormais, fille, il s'est fait sa première amie et alliée, Rin. Mais est-ce bien sûr que ce soit une véritable alliée ?
L'auteure s'attardera davantage sur les personnages secondaires comme Rin ou sur Kenta, ce qui nous permet de mieux les comprendre. D'ailleurs on peut voir un certain rapprochement entre Kenta et Yashiro et ce, dès le premier chapitre. En effet, ce dernier est intéressant en tout point parce qu'on peut voir que notre protagoniste s'est finalement intégré malgré son parlé assez masculin, ensuite il se rapproche dangereusement de Kenta qui ne cesse de l'aider ou lui donner des conseils, mais chaque occasion est gâchée par la faute de Rin. Pourquoi ? A-t-elle toujours des sentiments pour son ex ? Ou une autre raison entre en jeu ? Et c'est là qu'apparaît l'élément perturbateur de ce tome, le seul point que j'avais deviné après la fin de ma lecture du tome 1 : les sentiments de Rin.
"Si je m'énerve... C'est parce que Kenta colle ma Kagura !"
C'est à partir de là qu'on peut vraiment bien s'attacher au personnage de Rin. Lorsqu'elle explique pourquoi ces sentiments, ça la rend vraiment adorable et puis quand elle avoue sans aucun filtre le fond de sa pensée, c'est vraiment à mourir de rire. J'apprécie beaucoup ce personnage parce qu'elle sait ce qu'elle veut, elle n'est pas niaise au contraire c'est une fille avec un assez fort caractère, mais qui a aussi un côté mignon quelque part. Si cela avait été elle l'héroïne de ce shōjo, ça ne m'aurait pas du tout dérangé, mais bon, nous avons ici une héroïne ou plutôt un héros dans un corps de femme, du coup c'est peut-être encore mieux, non ? De ce fait, après un amour à sens unique entre deux hommes, voici un nouvel amour à sens unique. Vraiment ce manga est vraiment unique en son genre. J'aime beaucoup comment l'auteure utilise des clichés shōjos sans que pour autant ça fasse banal dans son histoire. Elle a vraiment su jouer avec son scénario de base.
Par la suite, Rin aussi passe à l'action dans son combat pour l'amour, surtout qu'elle n'a pas l'avantage. Cependant, c'est un garçon et il n'est peut-être pas si insensible au charme féminin, non ? Mais touché par la franchise de sa nouvelle amie, notre protagoniste va vouloir faire de même avec elle et se montrer honnête. Comment tout cela va-t-il se finir ? Comment peut-on être convainquant lorsque son véritable corps se trouve toujours sur Terre ? Effectivement, Yoshiro, le vrai, le corps masculin, est toujours en vie, mais à l'hôpital dans le coma évidemment. Autant on aurait pu prévoir que le secret serait révélé, et encore peut-être pas si tôt dans le manga, autant le fait que notre "héros de base" soit toujours parmi les vivants, pas du tout.
J'ai une grande expérience en matière de shōjo, je lis essentiellement ce genre-là, mais vraiment cela fait bien longtemps que je n'en avais pas vu un aussi surprenant, qui arrive à me choquer à chaque rebondissement. Comme dans le chapitre 8 où elle nous explique sa technique de bluff par rapport au tome 1, c'est vraiment bien amusant de voir comment l'auteure joue avec les codes qu'on nous a inculqués.
Par la suite, on en apprend davantage sur comment Yashiro est tombé amoureux de son meilleur ami. D'ailleurs, avec ce même souvenir, on peut sentir comment été leur relation d'autrefois, une relation aussi belle ça ne peut cacher que des choses... Des scènes touchantes, d'autres amusantes et encore d'autres vraiment trop mignonnes font de Bless You, un shōjo de qualité. On nous avait promis une série atypique, on ne nous a pas menti. Cependant, j'aimerais bien en apprendre un peu plus sur ce dieu à l'avenir. D'ailleurs que va-t-il advenir du dieu à la toute fin ? Il va redevenir seul avec Ukon ? Et du coup finalement, est-ce que Rin a cru Yashiro ? La phase honnêteté va-t-elle s'arrêter là ?
" J'en sais rien... Mais vous ne trouvez pas normal que je sois franc avec ceux qui sont sincères avec moi ?"
Conclusion
Ce tome est sans doute meilleur que le précédent. Ce volume 2 nous offre un récit toujours aussi drôle, atypique mais également sensible et touchant. L'auteure garde un rythme dynamique, de ce fait on n'a vraiment pas le temps de s'ennuyer et on passe un agréable et divertissant moment de lecture. Des rebondissements auxquels le lecteur ne s'attend pas, Ayumi Komura joue avec les codes classiques pour surprendre son lectorat, ce qui n'a pas été pour me déplaire. J'ai encore un peu de mal avec les dessins, mais plus les tomes passent, plus je commence à ne plus y prêter attention. Il me tarde de lire la suite, surtout au vu de cette fin.
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Synopsis
Sofia est une jeune femme candide qui aspire à plus d’indépendance. Elle emménage à Turin pour sa 1ère année universitaire loin de sa famille et de son petit ami Luca. Or, sa nouvelle colocataire, Véronica, mène une vie bien différente de la sienne : elle préfère les soirées bien arrosées en compagnie de beaux garçons, aux soirées tranquilles de la jeune étudiante !
Mais Luca redoute l’influence de Véronica et de son entourage sur Sofia, et en particulier la présence de l’énigmatique Lorenzo qui semble s’intéresser d’un peu trop près à sa petite amie…InformationsTitre Original : Deep Scar
Titre : Deep Scar
Auteure : Sergi Rossella
Type : Shojo
Éditeur vf : H2T
Nombre de tomes : 4 (VF) / 4 (VO)
Disponible en version numérique
Review du tome 1
C'est à travers ce manga que j'ai découvert les éditions H2T, une maison d'édition que je connaissais uniquement de nom et qui propose un catalogue de mangas très différents de ce que l'on peut trouver habituellement. J'ai découvert Deep Scar l'été dernier et c'était la première fois que je lisais un manga d'origine italienne mais cela montre à quel point la culture nipponne devient de plus en plus populaire dans le monde et non seulement en France.
Soyons honnête, en lisant le résumé de l'histoire on s'attend évidemment tous à un classique shōjo qu'on a tous dans notre mangathèque et je dois bien avouer que j'étais un peu réticente à la lecture de l’œuvre. Le début est véritablement typique de tout ce que j'ai pu lire en termes de romance : une protagoniste très naïve, studieuse et ennuyeuse, des parents très protecteurs, un petit-ami parfait et le bad boys mystérieux. Si je m'arrête là ce sont les ingrédients parfaits pour After, le roman d'Anna Todd. Mais après que l'auteure ait planté le décor, c'est véritablement là que l'histoire devient croustillante avec le personnage de Lorenzo, le protagoniste principal, qui se montre plus que froid et distant avec Sofia. Pourquoi se montrer ainsi avec Sofia ? En effet, elle vient d'arriver de la campagne et il est d'une nonchalance à son égard, c'est troublant.
Effectivement, l'auteure pose ici sa première énigme qui attise la curiosité du lecteur, même si au fond nous avons quelques pistes il est également important en tant que spectateur de connaître tous les détails et non seulement la réponse. Il est vrai qu'il y a quelque d'étrange dans la vie de Sofia. Sous l'image d'une vie parfaite, tout au long de ce premier volet elle et ses proches parlent d'un évènement passé sans que les lecteurs sachent de quoi il est question. Et cela expliquerait alors le réellement problème de surprotection qu'elle subit. C'est d'ailleurs un point essentiel de l'histoire. Pourquoi une étudiante de 22 ans a-t-elle besoin de l’approbation de ses parents pour vivre sa vie ?
En effet, à travers ce récit, l'auteure aborde selon moi le thème d'émancipation, ce qui se caractérise également par une quête d'identité. Loin de ses parents elle va enfin pouvoir s'épanouir et apprendre à se connaître elle-même. Le fait que sa colocataire soit si différente de Sofia et qu'elle soit si directe va sans doute faire grandement évoluer notre protagoniste. Effectivement, elle a 22 ans, mais à mon sens elle a la même maturité qu'une jeune lycéenne avec aucune expérience de la vie. Oui, parce qu'en soit voir ses premières expériences des soirées, de l'alcool et des études, c'est un peu ce que vit toutes les étudiantes de 18 ans en entrant à l'université.
"Ils n'accepteraient jamais que je vive avec une fille comme toi"
En ce qui concerne les personnages, ils ne sont pour le moment pas tous très bien introduits, l'auteure a préféré se concentrer sur ceux qui permettent de poser les bases du manga à savoir Sofia, Lorenzo, Véronica et Luca. Alors autant le début du tome montrent des personnages assez typiques, autant par la suite ils deviennent tous des personnages authentiques. On s'attache à Sofia parce qu'elle réussit à développer son propre caractère petit à petit. Lorenzo reste encore très mystérieux, mais le cliffhanger de la fin nous en dit long sur "son secret". J'espère le voir plus développer à l'avenir, après tout en tant que protagoniste principal ça serait dommage du contraire. Pour ce qui est de Véronica, c'est vraiment mon coup de cœur au niveau des personnages. Malgré ses différences avec Sofia, elle lui a tendu la main quand c'était nécessaire et je pense que c'est grâce à elle que Sofia va pouvoir se trouver. Elle est franche et ne mâche pas chez mots ce qui fait d'elle un personnage charismatique. Quant à Luca, comment dire il est plus difficile à déchiffrer que je ne le pensais. Je ne comprends pas vraiment ses intentions. Tout comme Lorenzo, j'attends d'en savoir un peu plus à son sujet parce qu’un coup je l'aime bien, un coup il me fait froid dans le dos.
Graphiquement, on voit bien l'inspiration des graphismes des mangas japonais. L'auteure a repris les mêmes codes shōjo et des chara-design typiques du genre avec par exemple le fait que la protagoniste ait des très grands yeux. Cependant, Sergi Rossella a son propre coup de crayon qui la différencie bien des autres mangakas. À noter en plus, des détails qui montrent bien que l'histoire se passe en occident, en effet, ce n'est pas dans un manga japonais qu'on voit beaucoup de personnages avec des tatouages et des piercings, bien sûr il y a des exceptions mais je peux parler aussi des tenus très "légère" que portent Véronica par exemple, des tenus que des héroïnes de shōjo ne porteraient pas.
Conclusion
Points positifs • Les interrogations laissées en suspend par l'auteure.• Des personnages secondaires hauts en couleur.Points négatifs • Le début de l'histoire trop cliché à mon goût.Beaucoup de découvertes à travers cette lecture, dont les éditions H2T qui m'ont l'air de dégoter des licences très intéressantes et l'auteure Sergi Rossella qui ne m'a pas déçue avec son manga Deep Scar. Malgré un début très mou, l'histoire se révèle très captivante dès que le lecteur commence à se questionner sur la vie de Sofia avec son entourage plus que toxique pour elle, et Lorenzo qui cache un lourd secret en lien avec notre protagoniste. Le tout accompagné d'un très bon coup de crayon qui font honneur à ce que l'on peut trouver dans de "véritables" manga japonais, je ne peux que vous conseillez de le lire.
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Un des mangas qui n'est pas passé inaperçu lors de sa sortie en 2018, c'est bien The Promised Neverland. Le manga a beaucoup fait parler de lui, mais en voyant que les personnages principaux étaient des enfants, je n'ai pas voulu tenter l'expérience. Je préfère lire des histoires où je peux m'identifier au personnage principal. Mais en voyant l'engouement autour de la série, j'ai sauté le pas avec l'anime en 2019, j'ai évidemment rédigé une critique sur le sujet. Donc je reprends pour ceux qui ne connaissent pas.
L'histoire prend place à l’orphelinat Grace Field House où Emma, Norman et Ray coulent des jours heureux. Ils sont entourés de leurs petits frères et sœurs, ils s’épanouissent sous l’attention pleine de tendresse de “Maman”, qu’ils considèrent comme leur véritable mère. Mais tout bascule le soir où ils découvrent l’abominable réalité qui se cache derrière la façade de leur vie paisible ! Ils doivent s’échapper, c’est une question de vie ou de mort !
Dès la fin des 12 épisodes, je suis restée sur ma faim après de tels rebondissement, j'attendais une suite avec impatience. Une saison 2 a été annoncé pour fin 2019, mais a été reportée pour début 2020. Nous sommes à quelques jours de sa sortie et après visionnage de la bande-annonce, j'ai quelques idées sur ce qui pourrait se passer.
Ce à quoi je m'attends, attention spoil saison 1
La saison 2 de The Promised Neverland sera dans la continuité des événements dramatiques de la première saison après s'être échappé de l'orphelinat. Cette saison va offrir un tout nouveau cadre à l'histoire. Ils sont désormais dans la forêt des démons, je pense qu'ici l'objectif premier des enfants sera de survivre dans un monde où tout ce qui vit veut les tuer. Mais il faudra également explorer cet univers afin d'y trouver des réponses et de l'aide.
Le groupe est libre pour le moment, mais la forêt semble être un endroit plutôt hostile au vu de la bande d'annonce. Je ne pense pas que les enfants est vraiment la possibilité de dormir, se reposer sera une option, mais dans ce cas comment gérer une situation d'urgence lorsque l'on est épuisé ? Norman absent, Emma et Ray vont devoir s'occuper du groupe et de faire au mieux pour la sécurité de tout le monde. Alors que la saison 1 était terriblement stressante pour le spectateur, je pense que celle-ci va l'être encore plus. Quels sont les dangers de ce nouvel environnement ? Quels genres de démons s'y trouvent ? Comment les affronter ?
Je suis vraiment curieuse de connaître les nouveaux personnages qui vont être introduits, ce sera principalement des antagonistes, mais pas forcément. Dans cet immense forêt, ils tomberont peut-être sur d'autres enfants qui se sont évadés. De plus, même si Ray est très intelligent, je ne pense pas que les enfants pourraient survivre seuls, ils trouveront sans doute de nouveaux alliés. Peut-être qu'il existe de gentils démons ?
Malgré la disparition de Norman, il semblerait que son plan continue au-delà de la phase de s'échapper de Gace Field House. Les enfants doivent retrouver William Minerva, l'homme qui écrivait des indices dans les livres de la bibliothèque de l'orphelinat. Je ne pense honnêtement pas qu'ils le trouveront dans la saison 2, où alors ce sera le cliffhanger de la fin de saison.
Le trailer donne vraiment envie de voir la saison 2, les enfants semblent avoir déjà bien évolué depuis la saison 1. Je me demande si Ray saura mieux gérer les situations impossibles si l'on compare avec la première saison. J'ai hâte de connaître les dangers qu'ils vont affronter et surtout comment ils vont parvenir à y faire face. Je ne pense pas que l'on va revoir les enfants restés sur place, comme Phil, en tout cas pour cette saison. En effet, Emma et les autres ont environ deux ans pour venir les chercher, ils ne sont pas une priorité dans l'histoire. J'aimerais beaucoup que l'anime répondent à quelques questions que l'on se pose dès la saison 1 dont, pourquoi les humains sont-ils le bétail de ce monde mais pas forcément tous ?
Et vous, qu'est-ce que vous aimeriez voir dans la saison 2 de The Promised Neverland ? Vous avez des idées de ce qui pourrait se passer ? N'hésitez pas à partager vos avis en commentaire.
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