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Par Rioko Sakura le 23 Mai 2017 à 16:46InformationsStudio d'animation : TYO Animations
Saison : Automne 2014
Licencié en France : Oui
Nombre d'épisodes : 12
Titre Original : Ôkami Shôjo to Kuro Ôji / オオカミ少女と黒王子
Auteur : Hatta Ayuko
Type : Shojo
Éditeur vf : Kurokawa Nombre de tomes : 16SynopsisErika Shinohara, vaniteuse élève de seconde, fait croire à tout le monde qu'elle vit une histoire d'amour idyllique. Cependant, celui-ci n'existe pas. À l'âge de 16 ans, Erika n'a même jamais eu de petit copain. Sommée d'apporter une preuve de son idylle, elle prend en photo un beau jeune homme croisé dans la rue qu'elle présente comme son petit ami. Ce jeune homme se révèle être Sata, un élève de son lycée dont la sournoiserie n'a d'égale que sa grande beauté. Erika se retrouve piégée par ce dangereux manipulateur.
ReviewLe manga est terminé depuis peu, et j'ai donc décidé de terminer clairement ma critique du manga qui compte à ce jour 16 tomes.
Tout d'abord, l'histoire n’est pas trop mal même si au début j'étais un peu réticente au vu du scénario que le manga allait me proposer. Déjà, j’ai eu du mal avec la protagoniste principale qui me faisait penser à un petit chiot perdu dans la jungle. Elle faisait trop fausse et essayait de se donner un genre avec son mensonge, ce qui la rendait très superficielle à mes yeux. C’est vrai ça ! Pourquoi dans les mangas (pas tous) on fait passer les filles pour des idiotes dont le centre d'intérêt est la superficialité ? Bon ensuite le fait que le garçon l'oblige à devenir son « chien » est vraiment la base de l’histoire et ce, jusqu’à la fin. Ce n’est pas du déjà vu mais sur le principe oui avec un gars sadique et une fille qui se plie en quatre pour lui donc en vrai ça se rejoint un peu. Jusqu’au dernier chapitre on verra Erika avec des oreilles et une queue et jusqu’à la fin ils se chamailleront comme vieux un couple.
On me dit souvent que je rigole pour rien (c'est un peu vrai) et si je vous dis ça, c'est parce que lorsque j'ai relu le manga, j'ai souvent rigolé. En effet, j'ai trouvé certains passages amusants. Le fait qu'ils se chamaillent donnent un aspect comique au manga. Le schéma est simple mais c'est la relation de nos deux héros qui est originale. L'auteur a su doser amour, amitié, humour pendant près de 16 tomes et sans jamais décevoir. On après c'est un shojo classique, on ne s'attend pas à quelque chose d’extraordinaire comme avec un manga plus mature.
Le dernier tome met un terme de manière brillante au manga. Après trois ans au lycée, il est tant à nos héros de passer aux études supérieures, ensuite de trouver du travaille mais aussi de fonder un logement et une famille. La relation entre Erika et Kyouya est encore mieux qu’avant avec une complicité sans égal même s’il y a toujours des disputes et des larmes. Un petit bémol à mes yeux, c’est que même si l’on voit les autres personnages à l’âge adulte, on ne voit pas vraiment ce qu’ils sont devenus, et cela aurait pu être assez intéressant à découvrir.
Les personnages ont une personnalité qui leur est propre et leur relation évolue assez rapidement pour un shojo, on peut le prendre comme un petit bémol ou non, c'est selon le lecteur. Mais l'évolution se voit surtout à travers Kyouya qui ouvre peu à peu son coeur aux autres mais il garde quand même son caractère de mec qui s'en fou de tout. J'aime particulièrement bien ce personnage. En effet, je le trouve bien recherché, il est sadique mais montre de grands sourires et une tête d'ange devant tout le monde (ceci est un peu du déjà-vu par rapport à Love Mission mais de façon différente quand même). Mais évidemment, sous ses airs de gars insensible, se cache quelqu'un de bien qui protégera la naïve Erika (parfois de manière étrange). Il ne rate pas une occasion pour embêter Erika et c'est peut-être ça qu'on aime. En fait, Erika est ce que l'on peut qualifier de « personnage féminin typique dans un shojo ». Elle n'est pas spécialement populaire, elle est hyper naïve mais très franche. J'aurais bien aimé qu'elle est un peu plus de caractère face à Kyouya ou en général. Cela aurait été intéressant de voir un couple très caractériel.
Il y a pas mal d'autres personnages dans le manga, et ils sont tous présents pour porter leur aide au couple notamment Ayumi, qui donne des conseils à Erika ou Takeru qui, même si c'est le meilleur ami de Kyouya, n'hésite pas à aider également la pauvre demoiselle dans sa relation avec le démon.
Graphiquement, le manga est pas mal du tout. Erika est mignonne et Kyouya dégage un certain charme malgré son sale caractère. Cependant, je trouve la qualité graphique de l'anime plutôt médiocre comparée à celle du manga. Mais un bon point pour la version animé : l'histoire suit bien celle du manga.
Avis Positif 14/20Le manga est très divertissant, on y trouve de l'humour et de la romance. Il est parfait pour des fan de shojo comme moi. Le tout est assez bien dosé par l'auteur pour donner un bon petit shojo comme je les aime. En effet, pour faire duré un manga qui, de base semblait banal, aussi longtemps, il faut avoir pas mal de talent.
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Par Rioko Sakura le 23 Mai 2017 à 16:45InformationsStudio d'animation : xx
Saison : Hiver 2014
Licencié en France : Non
Nombre d'épisodes : 3
Titre Original : シュガー*ソルジャー
Titre : Sugar Soldier
Auteur : Sakai Mayu
Type : Shojo
Éditeur vf : Panini Nombre de tomes : 10 Disponible en version numériqueSynopsisMako est la sœur du célébrissime top model Erika qui ne se contente pas d’être belle, mais qui est aussi remarquablement intelligente, ce qui renforce un peu plus l’aura qui l’entoure. Mako a toujours vécu dans l'ombre de sa sublime sœur, mais elle en a assez. Elle aussi veut être reconnue et admirée. Elle décide donc de devenir une élève émérite au caractère plus affirmé. Mais les fées n’existent pas et ce n’est pas d’un coup de baguette magique que la jeune fille maladroite et timide va se transformer en Erika 2 ! Pour devenir cool et séduisante, il va d’abord qu'elle apprenne à s'habiller et à se maquiller. L’extraverti Iriyan va l’aider !
ReviewIl faut savoir que si je suis tombée sur ce manga, ce n'est pas que pour sa mignonne petite jaquette, c'est surtout parce que j'adore la mangaka que j'ai notamment connu avec « Rockin' Heaven », un manga que j'ai réellement dévoré et qui est dans mon top de mes mangas préférés.
Pour commencer nous allons voir du côté de l'histoire qui est du déjà vu pour moi. En effet, comme l’auteur avait fait dans « Rockin Heaven » et dans sa nouvelle série « Toi et Moi, Jamais », nous assistons à la rentrée de Makoto au lycée. Elle est dans la même classe qu’un certain Iriya, un garçon qu’elle avait rencontré un peu plus tôt dans l’histoire. On mêle maintenant un cliché commun à tous les shojo : la fille est plutôt mignonne et le gars est très populaire. Je sais que je parle souvent des clichés (en même temps les shojos, c'est juste le genre de manga où il y en a le plus) mais là je vais dire que ces clichés je les trouve bien. Ils vont bien à l'histoire ça donne une touche attendrissante, même si parfois ça devient un peu redondant comme par exemple la maladresse de Makoto. Sakai Mayu aime bien ce concept vu qu’elle a déjà utilisé dans une autre de ses œuvres, c’est le fait que le gars ait des problèmes familiaux et que cela se répercute sur ses relations avec les autres.
Les bases sont posées, nous pouvons donc passer à la suite. Ici, on retrouve un complexe d’infériorité de la part de Makoto par rapport à sa sœur ainée, j'avais déjà lu un manga où la jeune sœur a un complexe par rapport à son aînée comme par exemple dans le manga « Is this feeling love ? ». Ce complexe est un peu le cœur de l’histoire parce que tout le long des tomes, on verra une référence à cela, même dans le dernier volume [Attention SPOIL] mais cette fois-ci, c’est la mère biologique de Iriya et sa tante qui sont « victimes » de ce complexe [Fin du SPOIL]. Je trouve la série vraiment longue pour ce que c’est : 10 tomes pour une amourette de lycéens. Il faut bien se rendre compte que dès le premier tome, ça se voit qu’ils se plaisent l’un l’autre mais que Makoto lui fait une déclaration qu’à partir du tome 3 mais qu’ils commencent à sortir ensemble qu’à partir du tome 6. Ils sont pas mal lents alors qu’ils se sont avoués leur sentiment depuis longtemps.
En ce qui concerne les personnages, nous avons le gars populaire du lycée qui "comme par hasard" s'intéresse à la mignonne et maladroite petite Makoto. Je dis ça sur un ton un peu moqueur mais c'est vrai que sinon il n'y aurait pas d'histoire... Ensuite, nous avons Rika, le mannequin mais qu'on ne voit presque jamais faire de shooting. Elle adore sa petite sœur et fait tout pour l’aider dans sa relation avec Iriya. Nous avons d'autres personnages qui, au fur et à mesure que l'histoire avance, forment un groupe d'amis plutôt sympa et varié dans sa composition. En effet, nous avons l'excellent Yusa qui est plutôt amusant dans son genre notamment avec son ambiguë relation avec Iriya. Il embête souvent Makoto pour protéger Iriya, ou juste pas pur plaisir mais l’aide et sait se montrer gentil quand il le faut. Il y a également Shiroyuki avec son style gothique-lolita tout mignon et son regard noir qui effraie tout le monde. Et nous avons Uki, un garçon manqué très populaire auprès des filles et très mature, c’est la meilleure amie de Makoto. Mais c’est vers Iriya que les yeux se tournent. Depuis le début de l'histoire on sait qu'il a vécu quelque chose dans son enfance et ça a été une vraie torture de devoir attendre l'avant dernier tome pour savoir à peu près ce que c’était, d'ailleurs j'ai trouvé son histoire troublante, je ne m'y attendais pas. Mais je crois le pire c’est ce qu’a vécu sa mère.
Ce manga n'est pas fait pour les dépressifs. Il y a tellement de bonheur dans cette histoire que parfois on s'ennuie. Sérieusement, parmi les 10 tomes, je crois que les protagonistes se sont "disputés" qu'une seule fois, bon au moins ça change des autres shojos où l'intrigue ne se base que là-dessus. Sugar Soldier est, comme je l'ai lu quelque part (je n'ai plus la source) "un concentré de bon humeur". Et c'est vrai, les quelques péripéties de l'histoire, c'est-à-dire lorsque quelque chose va mal, sont assez vites résolues et ensuite tout et bien qui finit bien.
Pour finir, côté graphisme, je suis une grande fan de Sakai Mayu. Je trouve ses dessins très légers et super mignons. Ils montrent vraiment bien les émotions (je sais pas si j'arrive à me faire comprendre...) Bref, elle a un bon coup de crayon. Regardez vous même →
Avis Positif 14/20Manga avec un bon ensemble. Nous avons à faire un shojo de pur souche avec un scénario très niais qui rend attachant les personnages et l'histoire. La seule chose que je reproche vraiment c'est que vers la fin, l'auteur a décidé d'accélérer les choses alors que tout était lent. Elle ne s'est pas attardée sur des points qui auraient été top à développer, genre la mère de Shun, la relation qu'entretient Uki, Nanami et Yusa parce que c'est fortement ambigüe tout ça et faire un Hors Série ne résout pas tout.
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Par Rioko Sakura le 23 Mai 2017 à 16:45Du même auteur
Informations
Titre Original : マイルノビッチ
Titre : Mairunovich
Auteur : Satô Zakuri
Type : Shojo
Éditeur vf : Tonkam Nombre de tomes : 12SynopsisKinoshita Mairu est surnommée par tous "champignon vénéneux" du fait de sa coupe de cheveux horrible et de son apparence qualifié de "moche". Que ce soit son frère ou ses camarades de classe, elle est le souffre douleur de tout le monde.
Un jour, elle tombe dans un nouveau piège où on la ridiculise une fois de plus. S'apitoyant sur son sort, le garçon le plus populaire du lycée lui fait remarquer que c'est son comportement de toujours supporter les choses sans protester, sans essayer de changer, qui la conduit où elle est, et que ce n'est pas une fatalité.
Bien décidée à radicalement changer, mais aussi à se venger, elle demande à Fuwari de la relooker de la tête au pied. Elle peut enfin prendre sa revanche et commencer une nouvelle vie.
ReviewCe manga a pour avantage d’avoir des jaquettes très tape à l’œil. C’est vrai, elles sont colorées et agréables, il serait donc normal qu’on aille vers la série. De plus, le synopsis est pas trop mal. Mais si on lit le premier chapitre, on peut avoir pas mal d’apriori. En effet, à la fin du premier chapitre, on peut être amener à croire que ça allait être la énième romance style Cendrillon, c’est-à-dire où une fille considérée comme moche devient une fille sublime en un petit coup de baguette magique. En soit, ce n’est pas faux, mais l’histoire va au-delà de ça. Je ne connaissais pas du tout l’auteur, et je dois dire que j’ai beaucoup aimé son style.
Le schéma de l’histoire est assez simple : la fille dite "moche", devient belle et peut enfin profiter de la vie (merci au beau garçon de l'avoir aidé franchement heureusement qu'il été là LOL). L’histoire est très girly et très shojo. Certes, au premier plan, il est question d’un relooking d’une jeune demoiselle (et ça, c’est très cliché parce qu’il y a énormément d’histoire qui utilise ce concept) qui change de A à Z, coiffure, maquillage et passage de lunette à lentille, pour finir par devenir belle, tellement que personne ne la reconnaît (évidemment sinon c’est pas drôle). Mais si on remarque bien, on voit que l’auteur parle d’autre chose. C’est vrai que l’histoire pour le moment fait très superficielle. Cependant, quand on est adolescent, c’est normal de vouloir se mettre à son avantage, on est encore à la recherche de soi et on essaie de s’aimer soi-même, ce qui est une chose très importante, mais tout au long de l’histoire, Mairu apprend. En effet, elle est en plein apprentissage de petites choses qui paraissent insignifiantes mais qui la feront grandir intellectuellement, et ainsi lui feront prendre conscience de son propre potentiel. Alors oui, le relooking reste quand même au cœur de l’histoire parce que c’est la base du manga, c’est là où tout à commencer, mais en vrai, il reste vraiment au second plan.
C'est un peu basique comme histoire mais ça marche parce que Mairu adore faire durer le suspense avec les gars qui lui tournent autour. D’ailleurs, petit bémol de ce côté-là, le fait que notre protagoniste a, tout au long de la série, le besoin d’être en couple et aussi qu’elle a l’embarra du choix. En effet, elle n’est jamais seule très longtemps au vu de ses nombreux prétendants. Et tandis que, la recherche de soi, l’acceptation, etc… est très réaliste, je dois bien dire que cette partie ne l’est pas. La série est quand même longue avec 12 tomes, et même si dès le début, on comprend vite avec quel garçon elle va finir, j’ai trouvé ça très frustrant et beaucoup trop long d’attendre la fin du manga, le dernier chapitre, pour voir se former ce couple. Mais d’un autre côté, j’ai trouvé très appréciable le fait qu’il n’y ait pas le pur cliché du mec qui tombe amoureux de la fille juste après son relooking. Autre côté innovant, c’est que Mairu peut compter sur trois personnes (tous des garçons) et qui ne sont pas axés seulement sur son apparence. En effet, ils étaient là pour elle-même lorsqu’elle était en « mode champignon ».
Autre chose très rafraichissant et comique (d’ailleurs cela m’a rappelé un peu Switch Girl dans un certain sens), c’est qu’on nous montre les « faces cachés » des demoiselles, qui sont très souvent pas trop à notre avantage. Enfin ça, c'est surtout dans le premier tome. Ensuite ça change un peu, les personnages évoluent au fil de l'histoire qu'ils soient secondaires ou pas, et ils s'entre-aident à cet évolution.
Un côté positif, c'est que les personnages sont bien travaillés, on retrouve un peu de tout comme un travesti par exemple. Ils sont authentiques, intéressants et attachants. On retrouve le « prince du lycée » évidemment, c’est cliché jusqu’à ce qu’il parte vers d’autres horizons pour se focaliser uniquement sur sa passion, qui n’est pas banale d’ailleurs, devenir make-up artiste. C’est évidemment lui qui s’est approché du champignon vénéneux en premier et qui lui a donné l’envie de changer d’où le « ange gardien ». Ce rôle que Mairu lui a donné, devient au fil des tomes, de plus en plus insupportable. Il est très charismatique et c’est sans doute pour cela qu’il est, avec Mirai, l’un de mes personnages préférés. Ensuite un autre personnage que j’ai bien apprécié Fuwari. C’est un travesti qui est voisin et ami d’enfance avec la protagoniste principale. C’est lui qui transforme Mairu. Mais que ce soit l’héroïne ou les personnages secondaires, tous possèdent un caractère bien trempé propre à eux-mêmes et totalement extravagant, ce qui entraîne pas mal de situations cocasses.
L’histoire montre aussi que les relations amicales sont des plus importantes lorsqu’on est au lycée. En effet, vu le nombre de fois où Mairu a des ennuis, elle a toujours pu compter sur ses amis (principalement masculins) quelle que soit la situation. Il aide énormément Mairu tout au long de la série à évoluer et ont radicalement changé sa vie. Pour ce qui est de la protagoniste principale, c'est un peu différent parce que justement c'est le personnage principal d'un shojo donc elle est parfois cruche parfois niaise et prend souvent de mauvaises décisions, mais c’est ce qui lui donne un côté très attendrissant (mais aussi parfois très agaçant). De manière générale, les personnages principaux et secondaires sont agréables et sympathiques.
Sinon, côté graphisme, je trouve les dessins jolis et mignons. Ils sont très shojo mais sont en même temps très simples. Le chara-design des personnages sont uniques, dans le sens où la plupart des personnages ont une spécificité physique totalement improbable même parfois on retrouve certains clichés. De plus, je suis déçue du décor parce qu’ils sont, à mon sens, pas assez travaillés, mais quand il y en a, ils sont très soignés.
Et côté édition, il y a juste un petit souci notamment au tome 1 : c’est « un gôkon » et pas « une gôkon » mais je pense que c’est la traduction du mot « sortie organisée entre célibataires » qui a dû conduire à cette erreur. Par la suite, il me semble qu’il n’y avait pas d’autre problème, en tout cas, rien qui m’aie interpelée.
Avis Positif 14/20Le manga est très divertissant mais n’apporte rien au genre. Il y a un petit mélange comédie, romance et intrigue que j’aime bien. Le scénario n’est pas vraiment nouveau. En effet, nous sommes confrontés ici, à une nouvelle adaptation du mythe de Cendrillon. Cependant, l’auteur arrive à nous tenir de façon à ce que l’on souhaite connaître la suite.
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Par Rioko Sakura le 17 Août 2016 à 17:56InformationsTitre Original : Kengai Princess / 圏外プリンセス
Titre : Ugly Princess
Auteur : Natsumi Aida
Type : Shojo
Éditeur vf : Akata Nombre de tomes : 7SynopsisMito Meguro est en dernière année de collège. Mais son quotidien n’est pas tout rose… À cause de son physique peu flatteur, elle est la risée de tous. Surtout depuis que quelqu’un a découvert qu’elle était amoureuse d’Umeda, un des beaux gosses de sa classe. Depuis ce jour, son quotidien est un enfer. Heureusement qu’elle peut compter sur Maru et Haru, ses deux amies geeks qui aiment se plonger dans les jeux vidéo et les mangas tout autant qu’elle. Un jour, toutefois, Mito va décider de se prendre en main, et de refuser cette fatalité ! Car depuis que Kunimatsu lui a adressé la parole, elle ne peut s’empêcher d’espérer à nouveau, d’avoir une vie meilleure, de peut-être connaître l’amour, ou tout simplement d’être heureuse. La route pour s’accepter soi-même, se débarrasser de ses complexes et trouver le bonheur sera longue et remplie d’épreuves… Mais jamais cette « anti-héroïne », loin des clichés, ne baissera les bras !
ReviewPour commencer, quand j'ai su que Natsumi Aida allait sortir un nouveau manga, je n'ai pas pu m'empêcher de l'acheter. En effet, elle m'avait ébloui avec « Switch Girl » donc quoi de plus normal. J’ai été notamment choquée par le nombre de tomes qui allait composer la série. Quand on passe de 25 à 7, c’est très perturbant mais au moins l’histoire ne risquait pas de devenir redondante. L’auteur a incorporé au scénario des éléments de société qui peut toucher n'importe qui. Ici, on retrouve notamment l’apparence et la superficialité.
Alors l’histoire est pour le moins très différente de ce qu’on a l’habitude de voir. En voyant une héroïne plutôt enveloppée, j’avais peur que l’auteur tombe dans le cliché de la fille qui fait tout pour devenir belle et mince et qu’ensuite elle se venge sur tous les garçons qui se sont moqués d’elle (je pense notamment au manga Silver), mais connaissant Nastumi Aida, je me suis dit que ce n’était pas son genre. Pour l'histoire, je sais qu'elle n'est pas totalement innovante mais cette petite touche d'humour décalée à la Aida j'adore. Le récit est quand même intéressant et prometteur.
Autant avec « Switch Girl » on avait une fille parfaite qui savait déjà tout de la beauté, ici on a une débutante en tout. Meguro est un personnage intéressant et avec lequel on peut très bien s’identifier, chaque fille est sûrement déjà passée par l’étape apprendre à se maquiller ou à devenir plus mignonne simplement pour plaire à un garçon. Dans le manga, l’auteur met bien en évidence qu’être une fille c’est dur entre l’épilation, choisir un tenu qui nous met en valeur, savoir se maquiller sans devenir un pot de peinture et que même si on fait tous les efforts du monde, bah parfois on échoue mais Meguro ne perd pas espoir et se relève de plus belle, c’est un peu ce qu’essaie de nous enseigner Aida, je pense. Mais ici, le vrai problème de l’héroïne c’est son poids. La société de nos jours, montre l’idéal féminin avec un poids plume, et cela n’arrange pas ceux qui n’ont pas la chance d’avoir un tel corps.
Je dois reconnaître une très bonne qualité à l'auteur, à chaque fois, l'héroïne nous apparaît comme quelqu'un d'attachant même si l'on voit aussi tous les côtés les moins séduisant du personnage. On peut s'y identifier facilement (qui ne s'est jamais fait harceler même un peu à l'école, on vous a sûrement déjà volé vos bonbons ou bousculer à la cantine). Cependant, même si j'adore Aida et les mangas dont elle est l'auteur avec ses anti-héroïnes, je dois bien reconnaître que j'ai été un peu déçue par Mito. Elle est au collège et continue de vivre dans un monde trop fleur bleue à mon goût. Ce trait de caractère durera aussi au lycée, mais nous verrons tout de même une évolution du personnage autant physiquement que mentalement. Elle se forgera une personnalité avec laquelle elle ne flanchera plus pour rien et quelque chose de vraiment bien : elle se remet en question et sait prendre du recul sur les évènements.
Dans le manga, on se concentre beaucoup sur l’héroïne et assez peu sur les autres personnages. Mais on voit clairement que ses meilleures amies, avec qui elle partage beaucoup de choses (passions), sont là en cas de besoin. Il y a plus d’amitié que de romance dans l’histoire.
A la fin, évidemment, elle évolue et s’embellit mais pas au point de devenir un canon de beauté ça m'a bien rassuré, on ne tombe pas dans des clichés aussi banals. Manga assez court mais l'histoire n'était pas assez développée pour pouvoir en faire une longue série... Cependant grosse déception pour la fin, ce n'est pas aussi romantique ou aussi "couple parfait" que Switch Girl, mais je dois bien reconnaître qu'elle est agréable et que c'est en vrai, la fin qu'il fallait au manga. Morale du manga : rien n’est jamais acquis et même si on donne tout pour quelque chose, c’est pas gagné pour l’obtenir.
Graphiquement, je n'ai rien à redire, j'adore les dessins de l'auteur et ses traits sont parfaitement reconnaissables, c'est un peu sa signature.
Avis Positif 13/20Le manga raconte une histoire très vraie, dans le sens où c'est une histoire avec pas peu de clichés, dont on peut aisément s'identifier à la protagoniste. On est tous passé par la période où on n'était pas à l'aise avec notre corps, qu'on se moquait de nous parce qu'on avait un peu d'acné, etc. Ce manga amène à une vraie leçon de vie sur nous-même et sur les autres : rien n’est jamais acquis et même si on donne tout pour quelque chose, ce n'est pas gagné pour l’obtenir. Un mélange d'humour, de romance et d'amitié, ce manga reprend très bien les codes du shojo avec la touche de l'auteure.
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