• © Akane Torikai 2018 / KADOKAWA CORPORATION

    Synopsis du tome 1

    Quelque part, en Asie, dans le futur…

    Depuis plusieurs années, il ne naît presque plus d’hommes. Ces derniers sont souvent réduits à leur rôle de partenaire reproducteur. La société s’est construite autour d’un système matriarcal. Ni guerres ni conflits ne viennent perturber le quotidien et l’équilibre. Mais certaines ont décidé de fuir la ville. Elles se sont installées à l’extérieur, dans un bidonville. C’est là que demeure Sanada. Cette dernière possède un secret... un secret qui pourrait bien attiser la convoitise de ses congénères.

    Informations
    Extrait : www
    Review du tome 1 : www

     
    Titre Original : マンダリン・ジプシーキャットの籠城  / Mandarin Gypsy Cat no Rôjô
    Titre :  Le siège des exilées
    Auteur : Torikai Akane
    Type : Josei
    Éditeur vf : Akata
    Nombre de tomes : 1 (VF) / 2 (VO)

    Disponible en version numérique

     

    Review du tome 2

    © Akane Torikai 2018 / KADOKAWA CORPORATION

    Ce deuxième tome de Le siège des exilées a été une bonne lecture dans l'ensemble. J'avais adoré le premier volume, mais cette conclusion m'a quelque peu déçu, sans compter sur le fait que j'ai été un peu perdue au début de ce tome. Je n'aurais pas été contre un troisième volume qui aurait pu donner lieu à davantage d'explications, mais malgré ce "manque", l'histoire nous offre une fin suffisamment aboutie avec une morale à la clé.

    L'évolution de l'histoire

    Le tome 1 nous laissait avec Sanzô qui projette de tomber enceinte de Reihô et de le kidnapper puisque c'est l'un des rares hommes à être encore fécond. Le piège fonctionne. Cependant, alors que je m'attendais à un peu plus d'action, j'ai été un peu déçue par le rythme du récit. En effet, le début de ce deuxième volume reste très lent pour ensuite s'accélérer vers la fin et donner aux lecteurs une fin qui ne vaut pas le début de Le siège des exilées. Le problème, c'est que l'auteure n'a pas le temps.

    Effectivement, le début de l'histoire se concentrait à poser les bases de l'intrigue et à interroger le lecteur, en laissant en suspend beaucoup de questions. En tant que dernier tome de la série, il y a une quantité de choses à expliquer en plus de raconter la fin. Il aurait clairement fallu un autre volume pour laisser le temps à l'auteure de mettre fin à son intrigue. En effet, le rythme s'accélère tellement que la phase infiltration et action est bâclée et que les révélations sont limitées et maladroites.

    La fin n'est pas catastrophique non plus, le lecteur a certaines réponses dont la plus intéressante : comment la société en est-elle arrivée à ce point ? Les flashbacks ont été plus qu'utiles pour comprendre les sentiments qui ont poussé les antagonistes à créer une telle hiérarchie sociale. Mais cela m'a laissé sur ma faim, parce que je me pose encore quelques questions. La fin est assez confuse, il y a une résolution au problème afin de nous laisser une sorte d'happy ending, mais l'auteure ne s'attarde pas trop dessus, de ce fait, les lecteurs sont libres d'imaginer le futur de ce monde

    Si l'on devait trouver une morale, je pense qu'elle est présente tout au long de l'histoire à travers le personnage de Mirai qui se questionne sur sa raison de vivre. Il n'est pas forcément facile de le savoir, parfois il faut toute une vie pour le découvrir. C'est ainsi que j'ai interprété l'histoire.

    Des personnages oubliés

    Le premier volume nous présentait beaucoup de personnages pour une série aussi courte, voilà le gros point faible de Le siège des exilées. En effet, dans le premier volume, j'ai trouvé intéressante la manière dont l'auteure s'attardait sur nos protagonistes principaux, mais ce deuxième tome ne révèle rien de plus. Les personnages sont sans profondeurs et puisque ce tome se concentrait plus sur la résolution de l'histoire, les personnages sont survolés. Nous avons littéralement des personnages fantômes qui n'ont aucune utilité et que l'auteure ne développe pas.

    Effectivement, à mon sens, il est très difficile pour le lecteur de comprendre les personnages, d'assimiler les relations des uns et des autres et de les trouver attachants. Pourquoi Sanzô a tout bonnement viré de bord ? Comment Reihô a-t-il pu développer des sentiments aussi vite ? Ce genre de questionnement ne devrait pas être possible après lecture de la fin d'une histoire. J'aurais vraiment aimé que l'auteure s'attarde au moins un peu plus sur Sanada et Reihô et sur leur passé. Dans le tome précédent, ce début d'approfondissement était intéressant, mais il n'y a aucun aboutissement. C'est vraiment dommage.

    Conclusion

    Dans ce deuxième, on comprend bien que l'auteure souhaite se concentrer sur l'histoire et explique les points faibles de cette dystopie en interrogeant le lecteur sur notre rôle dans la société. La fin se suffit à elle-même et reste correcte malgré quelques points qui restent obscures et des personnages laissés de côté. Une suite n'aurait pas été de trop au vu de la manière dont l'auteure a écrit ce dernier tome. Torikai Akane reste suffisamment vague pour laisser le lecteur le plaisir d'imaginer le futur de son choix.

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    deep scar tome 2

    Synopsis du tome 1

    Sofia est une jeune femme candide qui aspire à plus d’indépendance. Elle emménage à Turin pour sa 1ère année universitaire loin de sa famille et de son petit ami Luca. Or, sa nouvelle colocataire, Véronica, mène une vie bien différente de la sienne : elle préfère les soirées bien arrosées en compagnie de beaux garçons, aux soirées tranquilles de la jeune étudiante !


    Mais Luca redoute l’influence de Véronica et de son entourage sur Sofia, et en particulier la présence de l’énigmatique Lorenzo qui semble s’intéresser d’un peu trop près à sa petite amie…
    Informations
    Extrait du tome 2 www
    Trailerwww
    Lien vers la critique du tome 1 : www
     
    Titre Original : Deep Scar 
    Titre : Deep Scar
    Auteure : Sergi Rossella
    Type : Shojo
    Éditeur vf : H2T
    Nombre de tomes : 4 (VF) / 4 (VO)

    Disponible en version numérique

     

     

    Review du tome 2

    DEEP SCAR © 2018 ROSSELLA SERGI / EDITIONS H2T

    L'histoire de Deep Scar se révèle de plus en plus intrigante et intéressante. Ma lecture a été tellement rapide, ce tome est largement mieux que le précédent et a réussi à améliorer les points que je n'aimais pas au début de la série.

    L'évolution de l'histoire

    Le tome 1 mettait en place toute l'histoire et tous les mystères qui entourent nos protagonistes principaux. Lorenzo a changé depuis que Sofia est dans sa vie et semble savoir plus de choses sur elle qu'il ne devrait, surtout pour une première rencontre. L'histoire avance très doucement et ce n'est qu'à la fin du tome que l'auteure nous donne quelques éléments d'informations qui nous permettent de comprendre tout ce mystère. Sergi Rossella manie très bien son récit et elle sait comment donner envie aux lecteurs de poursuivre la lecture.

    Ce que je reprochais au tome 1, c'était que tout tournait autour de Lorenzo et Sofia et que les autres protagonistes étaient mis de côté. Ici, on en apprend davantage sur les personnages secondaires et Lorenzo est moins présent laissant aux lecteurs le temps d'apprécier Ilaria et Nicola. J'ai juste été un peu déçue parce que Véronica était peu présente, même si elle continue d'aider sa  jeune colocataire en étant une sorte de confidente et l'aide à s'ouvrir un peu.

    Sofia est au cœur de l'intrigue de ce tome où elle est aidée par les conseils de ses amis à chasser les doutes qui l'entourent. On en apprend un peu plus sur son passé, ce qui mènera le lecteur à se poser des questions sur son état de santé. Cela expliquerait alors le problème de surprotection qu'elle subit de la part de ses parents, sans pour autant que cela n'excuse leur comportement odieux qu'ils nous montrent encore une fois dans ce tome. Notre protagoniste a déjà bien changé depuis le début de l'histoire, et on commence peu à peu à la voir plus s'affirmer et à savoir ce qu'elle veut.

    Le dernier chapitre du volume est vraiment le plus intéressant de tous, non pas que les autres soient inutiles, au contraire. En tout cas, cette fin nous laisse sans voix. Que se passerait-il si Sofia n'ait pas toujours été celle que nous connaissons actuellement ?

    Les personnages

    Comme dit précédemment, dans ce deuxième volume, j'ai été contente de voir les personnages secondaires être utiles à l'histoire, ils avaient été si peu exploités dans le tome 1. J'ai apprécié en apprendre plus sur Ilaria qui me paraît beaucoup profonde et humaine, notamment lorsqu'elle se confit à Sofia. De plus, la relation qu'elle entretient avec notre protagoniste apparaît plus authentique. J'aime bien ce personnage, Ilaria est vraiment pleine de sagesse. Elle est à l'opposé de Véronica qui est désinvolte et cassante, mais à eux deux, elles sont d'une grande aide pour Sofia.

    Lors de ma lecture, Lorenzo semblait paniqué et je l'ai trouvé bien plus troublé lorsqu'il était confronté à Sofia que lors du premier volume. Est-ce dans ce sens-là qu'il "a atteint sa limite" ? Désormais plus de doute possible, la seule chose que souhaite le jeune homme c'est de protéger Sofia surtout de lui-même. Lorenzo est toujours entouré de mystère, mais semble plus accessible pour le lecteur grâce à Nicola, qui s'est en quelque sorte sacrifié pour le faire sortir de ses gonds et potentiellement dévoiler le "vrai' Lorenzo. J'espère le découvrir dans le prochain tome. Pour en revenir à Nicola, il me paraît être un personnage très intéressant, j'aimerais qu'il joue un rôle plus important à l'avenir.

    Quant à Sofia, elle est totalement perdue et confuse entre tout ce qu'elle ressent. Elle souhaite connaître plus Lorenzo, mais elle se sent mal par rapport à Luca. Comme je vous l'ai expliqué, elle semble plus affirmée. En effet, elle devient une héroïne de shōjo qui ne se laisse plus faire. Je n'attendais pas d'elle qu'elle passe d'une fille "transparente" et sans caractère à quelqu'un qui prend toutes les décisions, non au contraire, l'auteure a choisi de rendre son évolution plus naturelle et y va étape par étape.

    Conclusion

    J'ai bien plus apprécié ma lecture de ce tome, l'histoire est plus dynamique et l'intrigue se démêle un peu. Deep Scar se révèle être de plus en plus intéressant à chaque nouveau tome. Cette série de quatre volumes pourrait très bien nous en apprendre énormément dans notre prochaine lecture, notamment au regard de l'énorme révélation que l'auteure nous laisse pour nous faire languir de la suite.


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  • Sekirara ni kiss © Fumie Akuta / Kodansha Ltd.

    Synopsis

    Chitose s’est façonné un masque derrière lequel elle a pris l’habitude de se cacher pour être appréciée de tous. Mais sa vie va complètement changer le jour où Itsuki, un bel inconnu, lui vient en aide.

    Fascinée par son regard, elle décide de le suivre et se retrouve devant les portes d’une école d’art. Armée de son plus beau sourire, Chitose demande à son sauveur de lui faire visiter les lieux, mais ce dernier voit clair dans son jeu : impossible de lui mentir !

    Informations
    Extrait : www
    Bande d'annonce : www
    Titre Original : セキララにキス  / Sekirara ni Kiss
    Titre : Au-delà de l'apparence
    Auteur : Fumie Akuta
    Type : Shojo
    Éditeur vf : Kana
    Nombre de tomes : 9 (VF) / 9 (VO)

    Disponible en version numérique

     

    Review

    Je suis assez mitigée en ce qui concerne ce manga. Lors de sa sortie, j'ai eu vent comme quoi c'était une histoire sympathique et plaisante à lire. En soit, ce fut le cas, mais j'ai tout de même été un peu déçue. J'ai été surprise autant dans le bon sens que dans le mauvais. Effectivement, ce shōjo est un classique du genre reprenant certains clichés que je n'ai pas appréciés dans ce récit. Pour autant, je vois qu'il y a également du potentiel. Ma lecture a été plutôt agréable dans l'ensemble.

    Une romance qui commence trop vite

    L'histoire est assez basique dans le sens où nous avons notre héroïne qui joue constamment le rôle de la jeune fille parfaite afin que tout le monde l'accepte. C'est une mécanique que l'on voit plus ou moins dans les shōjos comme dans Blue Spring Ride, par exemple. C'est le premier cliché du récit, pour autant cela ne m'a pas déplu. En effet, Chitose porte son masque depuis qu'elle est enfant, et ne se permet d'être elle-même que rarement. Elle a peur d'être haïe pour ce qu'elle est vraiment. C'est un complexe que l'on peut comprendre dans notre société et qui est intéressant à aborder. C'est à travers ce personnage que Fumie Akuta commence à évoquer un problème de société. De nos jours, il est très important d'être populaire. Mais le problème qui se pose dans le cas de Chotose, c'est que les amitiés qu'elle s'ait forgées avec son masque sont de fausses relations.

    Finalement, l'histoire va être intéressante dans le sens où l'on va suivre l'évolution de la protagoniste principale, mais également sa relation avec Itsuki. En effet, Chitose ne sait plus qui elle est vraiment du fait de passer son temps à être ce qu'elle n'est pas. Cependant, grâce à notre héros, elle souhaite changer. Cela me fait penser à une autre série, Héroïne malgré moi, que j'ai lu récemment où l'héroïne n'a jamais réellement pris de décision pour elle-même et ne sait donc pas ce qu'elle souhaite vraiment jusqu'à sa rencontre avec le protagoniste.

    Comme dit précédemment, j'ai été déçue. En effet, le plus gros problème de ce manga est, selon moi, la romance. J'avais déjà eu ce problème avec le manga Une touche de bleu, mais ici, c'est pire. Ce qui m'a fortement déplu, c'est le fait que Chitose tombe amoureuse trop vite d’Itsuki. Je peux comprendre que la romance s'accélère à la fin du premier tome, malheureusement, c'est dès la fin du premier chapitre que les sentiments évoluent du côté de notre héroïne.

    C'est très classique comme histoire, pourtant cela peut être très intéressant pour le lecteur qui se reconnaît en la personne de Chitose. Ce premier volume permet à l'auteure de nous montrer les bases de l'histoire avec déjà une légère évolution de l'héroïne à la fin du tome.

     

    Sekirara ni kiss © Fumie Akuta / Kodansha Ltd.

    Des personnages particuliers

    L'auteure se concentre sur nos héros et pour le moment, je ne les trouve pas particulièrement attachants mais plutôt intéressants. Outre nos deux protagonistes principaux, l'auteure a su nous introduire très brièvement les personnages secondaires qui auront leur importance à l'avenir.

    À cause de son masque, Chitose est un personnage sans profondeur, elle est agaçante notamment sur le fait de tomber amoureuse d'un inconnu au bout de quelques jours. Je trouve cela dommage parce que, soyons honnêtes, c'est peu probable. Du coup, je ne pense pas que cela soit réellement de l'amour (en tout cas dans ce premier tome) je suppose qu'elle a été plus touchée par le comportement d'Itsuki vis-à-vis de la vraie "elle". Mais d'un autre côté, c'est mignon et cohérent avec son personnage d'une personne qui ne s'est jamais ouverte aux autres auparavant. Cependant, notre héroïne a de la volonté, elle n'a tout simplement pas la méthode pour redevenir elle-même. J'ai vraiment hâte de voir son évolution.

    Quant à Itsuki, c'est un personnage encore très mystérieux. J'ai hâte d'en apprendre plus sur lui et son passé qui semble l'avoir marqué et c'est sans doute pour cela qu'il voit clairement dans le jeu de Chitose. Aussi pourquoi ne croit-il plis en l'amour ? Je dois avouer que ça m'a rendu tout de suite encore plus curieuse de lire la suite. J'aime beaucoup ce personnage, il est gentil, mais sincère et cash quand il faut.

    Des dessins "transparents" 

    J'aime beaucoup les dessins, ils sont simples, mais efficaces. Je trouve qu'ils sont légèrement différents de ce que l'on retrouve dans les shōjos, ce qui est très agréable. De plus, le coup de crayon de Fumie Akuta retranscrit les expressions de telle manière à ce que l'on ait aucun mal à comprendre les personnages. Effectivement, les graphismes transmettent parfaitement leurs sentiments.

    Conclusion

    Pour conclure, ce premier tome a été une bonne découverte. Un peu déçue par l'aspect romance du récit, j'ai été agréablement surprise par les thèmes abordés par l'auteure. Au-delà de l'apparence me semble être le genre d'histoire très intéressante dans le fond. Le tout est accompagné par de beaux dessins très immersifs. De plus, le développement des personnages semble très prometteur. Au-delà de l'apparence est une série que j'ai envie de poursuivre.


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  • Fruits Basket  saison 1 & 2

    Informations
    Studio d'animation : TMS Entertainment 
    Saison : 2019
    Licencié en France : Oui
    Editeur VOD : ADN et Wakanim
    Nombre d'épisodes : 50
     
    Titre Original :  フルーツバスケット
    Titre : Fruits Basket
    Auteur : Takaya Natsuki
    Type : Shojo
    Éditeur vf : Delcourt
    Nombre de tomes : 23 (VF) / 23 (VO)

     

     

    Synopsis

    Tohru Honda pensait sa vie vouée au malheur après qu’une tragédie familiale lui impose de vivre seule dans une tente. Lorsque son modeste logis est découvert par le mystérieux clan Soma, elle se retrouve soudain à vivre avec Yuki, Kyo et Shigure Soma. Mais elle découvre rapidement que la famille cache un secret des plus étranges : lors d’une étreinte avec une personne du sexe opposé, ils se transforment en créatures du Zodiaque !

    Review

    Fruits Basket est un manga assez connu dans le genre du shōjo. Après l'anime de 2001 qui comptait 26 épisodes, j'avais peu d'espoir de voir une suite un jour, notamment plus de 10 ans après. Mais en 2019, une nouvelle version est sortie et j'ai été agréablement surprise. Mon côté nostalgique des musiques et du design a fait que je n'étais pas très emballée au début. En effet, j'ai eu du mal pour les premiers épisodes, mais finalement j'ai été plus ou moins conquise. La série est vraiment excellente et fidèle au manga pour le plus grand bonheur des fans comme moi. J'ai pris plaisir à re-découvrir les aventures de la famille Soma et de Tohru.

    Fruits Basket  saison 1 & 2L'histoire

    Je ne pourrais pas tout comparer parce que le manga, cela fait bien longtemps que je l'ai lu et la première version de l'anime, cela fait aussi longtemps que je ne l'ai plus regardé. Mais même si j'ai oublié beaucoup d'éléments de Fruits Basket, je ne peux pas m'empêcher de comparer les deux versions animées et le manga.

    Comme dit précédemment, l'histoire reste fidèle à l'originale. En effet, je reprochais à la version de 2001 de prendre des libertés trop grandes comparées à la trame d'origine, mais finalement je pense que c'était l'une des forces de l'anime. Effectivement, en regardant les deux premières saisons qui étaient d'une qualité impeccable, je ne découvrais rien de nouveau. En fait, je redécouvrais la même histoire que j'avais adoré. C'est vrai qu'une adaptation animée se doit de respecter le scénario surtout que le manga est vraiment génial, mais je me suis rendue compte que, quitte à faire un anime, pourquoi ne pas changer quelques éléments pour surprendre les spectateurs.

    Pourtant, je n'ai pas pu m'empêcher de quand même dévorer les deux saisons. D'ailleurs, pour ceux qui ne connaissent pas l'histoire, je pense que c'est un excellent moyen de parfaire sa "culture shōjo". Et pour ceux qui n'ont vu que le premier anime, c'est la chance de voir ce dont parle réellement le manga. Pour en revenir à l'histoire elle-même, elle est intéressante et inédite. Fruits Basket s'inspire d'une légende et l'adapte à sa manière pour en faire un récit captivant. Malgré qu'il soit dans le fond assez obscur et tragique, l'auteure a su ajouter de l'humour et de la douceur dans son œuvre en abordant des thèmes forts comme le traumatisme. En effet, un point fort de l'anime de 2019, c'est le fait qu'il arrive à retransmettre les ambiances froides et ne se contente pas que de parler des bonnes choses de la vie. Ici, on se concentre davantage sur la tragédie profonde que chaque personnage a endurée que sur la romance qui arrive beaucoup plus tard dans l'histoire, même si elle est toujours un peu présente tout au long du récit.

    Les personnages

    Il y a énormément de personnages dans l'histoire. Ils sont introduits petit-à-petit ne perdant pas l'attention du spectateur. Comme dit précédemment, l'histoire prend le temps de présenter tous les personnages et de s'intéresser à leur passé. C'est à mon sens un point fort de la série de ne pas laisser les personnages secondaires au second plan. Tout comme dans le manga, l'anime de 2019 exploite tous les protagonistes quitte à prendre des épisodes entiers pour nous expliquer leur passé via des rétrospectives. Les personnages sont tellement très différents des uns et des autres qu'ils donnent une certaine authenticité à l'histoire, surtout que la vie n'est pas toujours parfaite. Il est vrai que parfois leur passé peut être surréaliste, notamment parce que l'histoire est fantastique, pour autant ils font très réels.

    En ce qui concerne notre protagoniste principale, elle est tout à fait le cliché de la jeune héroïne shōjo niaise et pas très intelligente. Enfin, je pense que c'est plus une question de maturité, elle est tellement convaincue qu'il y a une part de bon en chacun de nous, que cela la rend attendrissante. C'est très enfantin comme manière de voir, mais c'est ce qui séduit les autres personnages qui n'ont jamais eu une vie parfaite loin de là. Tohru est très naïve, mais c'est un personnage qu'on ne peut qu'apprécier. Son évolution et ainsi que celles des autres personnages est vraiment très intéressantes. Elle est tellement pure que la malédiction de la famille Soma devient chaque jour de moins en moins pénible pour Kyo et Yuki mais à la fois de pire en pire.

    En effet, Fruits Basket est une romance derrière son histoire fantastique et tragique. De premier abord, le spectateur pourrait croire à un triangle amoureux entre le chat qui est Kyo, la souris qui est Yuki et la boule de riz qui est Tohru mais il faut voir plus loin que ça. Au fur et à mesure que l'auteure développera ses personnages, on peut comprendre chacun d'eux et les sentiments qu'ils éprouvent les l'uns pour les autres. J'aime cette diversité de personnalité et les changements des personnages au fil des épisodes. D'ailleurs, j'ai beaucoup apprécié la fidélité du manga aussi au niveau des caractères des protagonistes notamment avec Akito et Shigure qui sont beaucoup plus intéressants dans cette version-ci.

    Fruits Basket  saison 1 & 2Fruits Basket  saison 1 & 2

    Les graphismes et la bande-son

    En ce qui concerne les graphismes, j'ai l'impression que beaucoup d'émotions se dégagent des dessins. En effet, les épisodes peuvent être très colorés, mais parfois, pour mettre le spectateur dans l'ambiance froide et nonchalante, les dessins peuvent être tout d'un coup, très sombres et sinistres. J'aime beaucoup ce jeu des couleurs. Pour ce qui est du chara-design des personnages, il est assez différent de l'anime de 2001, ils font plus récents effectivement, mais du coup ils sont moins fidèles au manga d'origine. Cependant, il est vrai que les styles ont évolué, maintenant il serait plus compliqué de retrouver des chara-design aussi géométriques que l'on pouvait avoir dans les années 2000. J'ai eu de mal, mais honnêtement après m'y être fait, je trouve que l'anime est graphiquement très beau.

    Pour ce qui est de la bande-son, elle est à la fois très similaire à celle de l'anime de 2001, mais à la fois tellement différente. Je ne sais pas comment l'expliquer, mais en écoutant les OST je peux tout aussi bien me voir dans les deux versions. Je pense que c'est parce que dans tous les cas, l'atmosphère qu'on essaie de mettre en place grâce à l'ambiance sonore est la même. Même si je suis très nostalgique de l'opening For Fruits Basket, mais la nouvelle bande-son est tout aussi excellente, voire meilleure.

    Avis Positif 16/20

    Pour conclure, je vous recommande de regarder cet anime. Que vous ayez vu la version de 2001 ou que vous ayez lu le manga, je pense que cela vaut le coup de découvrir ou redécouvrir l'histoire de Fruits Basket. Cette version est fidèle à l'histoire et nous offre une qualité remarquable autant dans les graphismes avec une animation fluide qu'au niveau de la bande-son. Pour moi, ce fut un véritable plaisir de revoir en couleurs les personnages de la famille Soma et de Tohru qui ont marqué une partie de mon enfance.


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